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· Publié le 22 décembre 2011 à 8h39
Orchestre Tout Puissant De Marcel Duchamp + Jean-Louis en concert au Point Ephémère le Jeudi 01 Mars 2012 à 20h00.
Créé et emmené par Vincent Bertholet (Spaceheads Trio), l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp est un de ces groupes atypiques dont on n'osait plus soupçonner l'existence. Et pourtant...
Pour la petite histoire...
Comme chaque 12 du mois, La Cave 12 proposait (!) une carte blanche à un musicien ou à un artiste généralement genevois. Ce fut l'occasion pour Vincent Bertholet de regrouper un certain nombre de musicien(ne)s qui n'avaient encore jamais joué ensemble. Certains venaient de groupes punk engagés, d'autres du monde de la musique contemporaine, la chanteuse du milieu de la danse/performance. L'alchimie s'opéra autour des compositions proposées : mélange de musiques afro-pop-punk-expérimental-jazz. Ce soir du 12 Novembre 2006, le public en redemanda et les musicien(ne)s se dirent que ce serait dommage de s'arrêter là !
L'orchestre n'avait pas encore de nom…, donc le nom choisi se veut être un double hommage. Dans un premier temps, hommage aux grands orchestres africains et à la musique africaine en général, l'orchestre tout puissant étant une appellation de groupes comme OTP Konono n° 1 (Congo), ou OTP Polyrytmo (Bénin). Dans un deuxième temps, c'est une référence à un mouvement artistique provocateur et absurde, contestataire d'un milieu bien-pensant. Pourquoi Duchamp plutôt qu'un autre ? Parce que ça rime !
L’Orchestre actuel regroupe des individus d’univers extrèmement différents. Des membres de groupes crust-punk (Headache, Mossuraya, J’m’en fou) y cotoient des musiciens de l’Orchestre de la Suisse Romande ou d’ensembles de musiques contemporaines (Vortex, Hic et Nunc).
Cet ecclectisme se veut être l’identité de l’OTPMD.
L’
Orchestre Tout Puissant De Marcel Duchamp a enregistré et mixé son premier disque en avril 2007, dans le studio de Bob Drake, à Caudeval, petite bourgade au pied des Pyrennées. Contrebasse, guitare minimale électrifiée, chanteuse violoniste et accessoires, trombone, batterie, le tout surplombé d'une magnifique marimba, se partagent la scène transformée en machine à rêver tantôt afroo-beat, tantôt post-punk. Entre Violent Femmes et Fela Kuti, dans l'esprit du mythique Dog Faced Hermans ou du planant Sun Ra, l'expérience se joue aussi en apnée dans le petit monde fabuleux d'une pop jazzophile.
