Addictive, attractive, attachante, émouvante, la Nazéroïne se nourrit du quotidien pour mieux nous le faire oublier. On y passe un Noël raté en famille, on rencontre une militante de gauche mais pas vraiment, Mamy viendra rendre visite, il y aura un slip de bain, une chanson d’amour à poils... Et tout ça avec guitare et contrebasse.
Elise et ses musiciens aux super-pouvoirs nous embarquent et on les suit de bon cœur. Pas question de se plomber le moral. Un concert anti-grisaille, plus efficace qu’une séance d’abdos. Et le public est partie prenante, histoire que tout le monde se raconte : les spectateurs écrivent un cadavre exquis qui donne lieu à une chanson improvisée en fin de concert. On partage, pour de vrai,et ça, ça change.
