"Bruno Maman" (quelle meilleure idée que d'appeler son album par son nom ?) est une véritable aubaine pour les vrais amoureux de chansons.
Dès les premières secondes de "Trop lâche", Maman sort du "brouillard de Londres" et de sa solitude, et notre attention est captée. Mais d'où viennent ces notes de violoncelle mélancolique, cette guitare folk où glisse un bottleneck fiévreux, cette voix céleste qui pleure ces petites histoires ? D'un paradis oublié à la dérive ? D'une planète suspendue au temps ? Plus on avance et plus l'on comprend que cet album, c'est du rêve ouaté, gravé à même le plastique dont on fait les grands disques. De titre en titre, on se laisse bercer, les oreilles grandes ouvertes, comme si on marchait sur des cumulo nimbus, le coeur léger, si léger derrière les cordes, les pianos, les guitares acoustiques, on trouve une somme d'influence plus pop que chanson, un heureux mélange de ballade langoureuses.
20h
24 euros
varièté