Annabella, dommage que ce soit une putain, au Théâtre de la Tempête

Par · Publié le 25 mars 2016 à 17h31
Annabella, dommage que ce soit une putain, la pièce jacobienne de John Ford, est donnée jusqu’au 17 avril 2016 au Théâtre de la Tempête, dans une mise en scène de Frédéric Jessua, et bénéficiant d'une nouvelle traduction.

Le théâtre classique est truffé de scandales en tout genre, d’interdits moraux et de passions sulfureuses et cachées. Le mythe de Phèdre, amoureuse du fils de son mari, en est peut-être le plus bel exemple. En 1633 cependant, quand John Ford livre, quelques 15 années après la mort de William Shakespeare, ‘Tis Pity She’s a Whore (traduit parfois Annabella, parfois, Dommage qu’elle soit une putain, et ici, par Frédéric Jessua et Vincent Thépaut, Annabella, dommage que ce soit une putain), l’auteur pousse la perversion jusqu’à un autre niveau.

Cette pièce met en lumière une histoire d’amour quelque peu particulière puisqu’il s’agit de celle entre un frère et une sœur, deux jumeaux, Annabella et Giovanni. Vincent Thépaut et Frédéric Jessua, dans leur adaptation présentée au Théâtre de la Tempête, souhaitent souligner l’instabilité des règles, de l’ordre établi. Que tout, en une décision simplement, peut changer. La nouvelle traduction faite par les deux hommes tient également à redonner à la pièce le langage initialement écrit par John Ford : un langage cru et brute.

Infos pratiques :

Annabella, dommage que ce soit une putain, au Théâtre de la Tempête, du 18 mars au 17 avril 2016.

 Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h30.

Tarifs : de 12 à 20€

Réservations : 0143283636

Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 25 mars 2016 au 17 avril 2016

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    Lieu

    Route du champ de Manoeuvre
    75012 Paris 12

    Tarifs
    tp : 20€

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