Chaque samedi, au Bus, retrouvez les Nuits Noires autrement dit un savant mélange de concerts et djs, de soul, jazz, afrobeat, funk, latin, hip hop, ... qui se déclinera a travers ses soirées résidentes: Bouli (la soirée d’Aline de Nova), "Why Not?", La Block Pparty, Free your funk, ....
Avec:
Tony Allen full band live
Aline (Radio Nova) Dj set
Da Vince (Brick Music) Dj set
Les Nuits Noires continuent chaque samedi: Bouli, la soirée d’Aline (Radio Nova), après avoir invité l’an passé, Gilles Peterson, Norman Jay ou ?uestlove (The Roots) sera bâtie ce soir autour d’un concert, celui du groupe de Tony Allen qui retracera toute l’histoire de ce batteur d’exception.
Tony Allen?
Le parcours de Tony Allen est forcément indissociable de celui de Fela. Tout se passe comme si les deux anciens complices (le leader de l'afrobeat et son batteur mythique) s'était réparti le slogan "Music is the weapon of the Future" en deux phrases bien distinctes : "Music is a weapon" pour Fela et "Music is the future" pour Tony Allen. Pourtant, au milieu des années 60, ils avaient inventé ensemble cette alchimie entre mélopées traditionnelles africaines et rythmes noirs-américains. Leur aventure commune commencée en 1964 jette les bases de l'afrobeat. A la même époque (1969), Tony Allen prend la direction de l'orchestre, lui imposant de nouvelles directions. "Avant de rencontrer Fela, racontait Tony au magazine "Trax", en 1999, j'étais déjà le meilleur batteur du pays. J'avais reçu une formation classique mais je voulais jouer de manière différente, pas comme les Américains mais à la manière africaine tout simplement. Je voulais quelque chose d'unique...". En 1979, les deux hommes se séparent et Tony Allen monte son propre groupe, les "Mighty Irokos". Ils enregistrent trois albums. En 1984, il s'installe à Londres où il reste deux ans, avant de s'établir à Paris. Là, il enregistre deux disques où déjà se mêlent afrobeat et sons électroniques. Peu à peu, Tony glisse vers le jazz et sort l’album "Black Voices", en 1999, produit par Doctor L sur le label "Comet". Métissant sa musique de sons électroniques, Tony Allen a une conception totalement ouverte, sans doute inculquée par le jazz: "J'écris les bases, essentiellement rythmiques, l'ossature en quelque sorte, mais le projet reste ouvert. L'improvisation est un facteur essentiel". Son dernier opus en date, paru en 2006, s’intitule Lagos No Shaking. Repris par foules de djs, Tony Allen a aussi participé en 2006-2007 à l’aventure (album et tournée) de "The Good, the Bad and the Queen" avec Damon Albarn, Paul Simonon et Simon Tong soit le leader de Blur, le bassiste des Clash, le guitariste de The Verve et donc, le porte-drapeau de l’afro-beat en concert ce soir au Bus avec sa formation au complet.
Horaires: 23h00>> 06h00
http://www.myspace.com/tonyallenafrobeat
http://www.myspace.com/davince
12 euros