Giuly - "je commence à en avoir marre"

Par · Publié le 6 octobre 2009 à 0h
Après avoir vu encore une fois deux points s'échapper, Ludovic Giuly a eu du mal à ne pas exprimer sa frustration au journal Le Parisien.
Concernant le match face à Nancy, Giuly est assez dépité au vu de la prestation fournie par l'équipe : "On a tout fait dans le jeu pour gagner. L’équipe a poussé et n’a pas arrêté de tirer au but. Nancy ne peut pas en dire autant et repart avec un nul heureux. C’est vraiment dommage".



Le joueur regrette le manque d'efficacité offensive que connaît le club de la capitale en ce moment, après avoir inscrit la bagatelle de dix buts lors des quatre premières journées : "Ce qui me gonfle un peu, c’est notre incapacité de marquer un deuxième but. Nous savions le faire contre Le Mans (3-1), Valenciennes (3-2) ou Lille (3-0). Là, on a déjà la chance de revenir rapidement au score. Mais ensuite, tout se bloque".



Pour résoudre le problème, Giuly veut prendre exemple sur l'Olympique Lyonnais : "Une qualité que possède Lyon : quand l’OL est moins bon, il sait faire le gros dos et gagner. Nous, on n’arrive pas à être mauvais et l’emporter quand même à l’expérience. Une grande équipe, ce n’est pas celle qui est au top et qui gagne. C’est celle qui sait ruser pour masquer ses difficultés. Nous, on doit être super forts pour gagner. Il y a une forme d’apprentissage à avoir dans ce domaine si on veut vraiment viser le haut du classement".



L'ancien joueur de Monaco a déjà plusieurs regrets en ce début de saison : "Il suffit de regarder le classement pour s’énerver : si on avait gagné nos deux matchs à domicile au lieu de faire deux nuls, nous serions à la troisième place avec 17 points. Là, je commence à en avoir marre d’être à chaque fois à la limite et d’avoir des regrets". Giuly souhaite également qu'il y ait une véritable prise de conscience : "On est à Paris et il faut prendre notre destin en main".



Concernant ses sorties de plus en plus régulières, après l'heure de jeu passé, le Parisien affirme, comme après Lyon, qu'il aurait pu tenir : "J’étais en jambes et je pouvais continuer. J’avais la « caisse » pour tenir tout le match. Je voulais finir carbonisé en ayant tout donné. Quand je dois être remplacé, cela se voit car je m’éteins d’un seul coup. Là, je suis sorti alors que j’étais encore frais".




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Mots-clés : club, giuly
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