TONY JOE WHITE (g, voc)
JEFF HALE (dms)
DERNIER ALBUM « Live from Austin texas » (mars 2006)
« Quand on fait la somme des contributions de Tony Joe White au rock’n’roll, on se dit que celui-ci aurait
été bien triste sans lui. En créant un son poisseux, sourd, inquiétant, le bonhomme avait déjà dressé le
décor à sa musique. Ce son repose d’abord sur son jeu de guitare, tout à l’économie, giclant par riffs
tranchants. Un jeu qui à lui seul a donné le jour à une école de guitaristes, John Fogerty en tête. Tony
Joe White, natif de Louisiane, sait mieux que personne traduire en notes l’étrange atmosphère de ces
bayous hostiles. Il traduit en vignettes musicales le mystère des marais où il a grandi, et des chansons
comme "Polk Salad Annie" enregistré en 1968 (qui valut un tube à Elvis) raconte bien ce monde secret.
« (R. Luiz).
Tony Joe White a depuis aligné des albums bien à lui où il entraine l’auditeur dans les tréfonds de sa
Louisiane grâce à sa voix profonde. En 2006 il travaille sur son nouvel album studio sur lequel il invite
quelques uns de ses amis dont Mark Knopfler et Eric Clapton. Parallèlement à cela, un show d’Austin en
1981 sort pour la première fois en DVD. Tony Joe White sillonnera les meilleurs festivals Européens
pour rencontrer son public fidèle et, à n’en point douter, convertir de nouveaux adeptes. Seul avec son
Batteur, Tony Joe White propose un show pur, magique, et d’une rare authenticité.
Tony Joe White (Guitare/Chant/Harmonica), Jeff Hale (Batterie)
En mars 2006, sortie du nouvel album de Tony Joe White en CD et DVD "live From Austin TX" (New
west Records/Socadisc)
(www.aurock.com)
Depuis trente-cinq ans, Tony Joe White vit sur les royalties de deux tubes planétaires conçus en une
semaine dans un refuge de Géorgie. Rainy Night in Georgia, le premier, sera repris plus d'une centaine
de fois, de Hank Williams aux rappeurs, sans compter les versions orchestrales. Le second, Polk Salad
Annie, verra, notamment, Elvis himself le chanter. Le musicien aurait pu s'en tenir là et ne plus se
consacrer qu'à son loisir favori, la pêche à la truite. Il n'a jamais lâché.
Tous les dix ans, ou presque, il revient sur le devant de la scène avec ses rouflaquettes inamovibles et
un nouvel album de swamp blues, «du blues syncopé et dansant», selon sa propre définition.
…
C'est à la France que Tony Joe White doit ses premiers succès. En 1968, il gagne péniblement sa vie en
grattant la guitare dans un honky-tonk de Corpus Christi, station balnéaire du Texas. A tout hasard, il
édite un single, Soul Francisco. Bide aux Etats-Unis. Mais Radio Monte-Carlo diffuse le titre en boucle.
L'Europe entière embraye et lui fait la fête: «Résultat: une grosse maison de disques de Nashville m'a
signé un contrat. Et j'ai enchaîné une tournée à travers le pays. J'avais 25 ans.»
Depuis, «le Renard des marais» entretient une histoire d'amour avec l'Hexagone.
(Extrait L’EXPRESS – pascal Dupont »
21h30
N.C.