Excalibur : présentation du spectacle à la presse parisienne !

Par · Publié le 2 septembre 2011 à 21h55
Si, par hasard, vous vous êtes promenés dans les rues pavées de Saint Michel ce mardi matin dans les environs de 10h, il y a peut-être un endroit qui a retenu votre attention. Devant l’entrée relativement sobre (ou digne ?) du Musée Cluny, place Paul Painlevé, se tenaient deux hommes en armures. C’est ainsi, entre ces deux bêtes de guerres qui vous deviez passer, afin de pénétrer dans le Musée National du Moyen Age. Ici se déroulait la conférence de Presse sur Excalibur, prochaine grande production du Stade de France.
Sort d’une voiture blindée, Robert Hossein, narrateur de cette superproduction. Pénétrant dans la cour extérieure du musée, on y découvre une ambiance festive. Chevaux, monteurs en costumes d’époque, jongleurs, musiciens… Le tout, illuminé par un charmant rayon de soleil matinal, qui ne fait que sublimer cette charmante scène médiévale.


Après avoir traversé une petite partie du Musée Cluny, nous pénétrons alors dans la salle de conférence, où nous sommes accueillis par une rangée de sculptures sans tête. Ces sculptures ne sont autres que les Rois de Judée, ceux qui ornaient jadis la façade de Notre Dame de Paris.


Après avoir dégusté mon jus de pamplemousse et ma mini brioche au sucre, je m’assois alors sur un siège réservé à cet effet, et la conférence ne tardera pas à commencer. Sur la scène, Christian Vallat, metteur et scène et scénographe, Mario Luraschi, monteur des scènes équestres et cascades, Serge Tignères, scénariste et conseil historique, et bien sur, Robert Hossein.


Excalibur, c’est peut-être le conte médiéval le plus raconté de notre temps. La légende arthurienne, l’équipe technique ne la voyait pas ailleurs qu’au Stade de France. Après Ben Hur, c’est alors ce spectaculaire spectacle qui investira le Stade le 23 et 24 Septembre 2011.



9000m² de terrain, 60 000 spectateurs… L’équipe n’imaginait pas autre endroit pour accueillir les joutes équestres (qui seront réalisés par les mêmes cascadeurs que la production Merlin de la BBC, proclamés « meilleurs cascadeurs du monde » par son producteur) ou le mariage d’Arthur et de Genièvre (« qui ressemble un peu à Kate Middleton ! », plaisante un membre de la direction.



La légende du Roi Arthur est un texte né au 7ème siècle, mais qui tient sa source du 3ème siècle, où un certain Arthorius existait, dans l’actuelle écosse… Durant des siècles, artistes, chanteurs ou écrivains ajoutèrent leur pièce à l’édifice, développant le mythe à l’image d’une nouvelle génération. Le caractère commun cependant, c’est bel et bien la raison de notre passage sur Terre, accepter de prendre des risques et accepter de « devenir », plutôt que « d’être ».



Pour Churchill, la légende du Roi Arthur fait irrémédiablement partie des 3 grands textes de notre temps avec l’Ancien Testament et l’Odyssée d’Homère.
Le spectacle se présentera sous plusieurs tableaux. Parmi eux, le Roi Arthur retire Excalibur, l’épée magique, d’un rocher dans lequel elle est enfichée ; la rencontre d’Arthur et de Genièvre, suivie du mariage grandiose ; les grandes joutes où interviennent des dizaines de cascades spectaculaires ; la fameuse table ronde ; et le combat final entre le bien et le mal.



Bref, tous les thèmes seront alors abordés, surplombés d’un décor et de costumes chatoyants créés par Dulcie Best et d’une musique composée par Fabrice Aboulker qui s’avère être bien plus qu’un fond sonne, mais un véritable personnage à part entière. La bande-originale, dans un spectacle de cette envergure, est essentielle. Pour l’accompagner d’une magistrale manière, c’est le grand Robert Hossein qui s’en chargera. Robert Hossein, illustre acteur français, prête sa voix à Lancelot, le narrateur. « A defaut de ma gueule, ce qui est une joie, on entendra ma voix », plaisante Robert Hossein, qui, a 83 ans, n'a toujours pas perdu de son mordant !


C’est donc une production haute en couleurs qui nous attend. 150 personnages au service du spectacle, plus de 40 chevaux et leur cavaliers… Cette légende intemporelle qui nous déjà tant de fois fait rêver étant enfant (ou pas) compte bien se classer dans la lignée de ces succès : Merlin ou l’enchanteur, Kingdom of Heaven, le Roi Arthur avec Clive Owen, sans parler bien sur, du premier roman de l’histoire, la version de Chrétien de Troyes.


Excalibur, les 23 et 24 septembre 2011 au Stade de France.
Tarifs : de 20 à 130€.


Informations pratiques

Lieu

93200 Saint-Denis
93200 Saint Denis

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