En France, les élections législatives auront été au coeur de l'actualité de ces dernières semaines. Ce dimanche 19 juin 2022, les français se sont rendus aux urnes pour voter en faveur du parti qui devra les représenter à l'Assemblée Nationale. Une journée qui sera marqué par un taux d'abstention de 53,77% selon le ministère de l'Intérieur.
Emmanuel Macron prend la parole ce mercredi soir, 20h, lors une allocution
Deux jours après la formation de la nouvelle Assemblée nationale, le président de la République a décidé de prendre la parole ce mercredi 22 juin, à 20h, indique l'Elysée. [Lire la suite]
Contrairement à 2017, le parti soutenant président Emmanuel Macron, Ensemble !, n'est pas parvenu à passer le seuil des 289 sièges à l'Assemblée Nationale, perdant ainsi la majorité absolue avec un score de 245 sièges. La NUPES représente la plus forte opposition avec 131 sièges.
Alors qu'Emmanuel Macron s'apprête à prendre la parole ce mercredi 22 juin 2022, certains se questionnent. Le président peut-il déjà dissoudre l'Assemblée, au lendemain des élections législatives ? Y a-t-il un délai légal ?
En principe, le président de la République peut choisir de dissoudre l'Assemblée Nationale, une procédure qui entraine la mise en place de nouvelles élections législatives qui devront se dérouler vingt à quarante jours plus tard. Cependant, il devra attendre ensuite un délai d'un an avant de pouvoir de nouveau prendre cette décision. En revanche, la question devient plus floue lorsqu'il s'agit de dissoudre l'Assemblée suite à des élections classiques. Selon certains, le président devrait attendre un délai d'un an avant d'avoir le droit à ce recours. Pour d'autre, cela n'est pas obligatoire.