Grève RATP : un préavis déposé du 5 février au 9 septembre, les JO menacés ?

« Sur les salaires, en 2024 comme en 2023, le compte n'y est pas ! » La CGT dénonce une mauvaise rémunération des agents de la RATP, dont le salaire ne suivrait pas l'inflation, selon le syndicat. Pour obtenir une revalorisation des salaires, et de meilleures conditions de travail, l'organisation syndicale menace Jean Castex, président de la Régie autonome des transports parisiens. La CGT a déposé un préavis de grève, valable du 5 février au 9 septembre 2024.

Sept mois de grève potentiels, et un chaos assuré en période de Jeux olympiques et paralympiques, alors que quinze millions de touristes sont attendus pendant ces mois estivaux. La CGT espère ainsi faire pression sur la direction des transports en commun, et obtenir gain de cause. 

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Plus précisément, le syndicat souhaite « le déplafonnement des échelons, la réévaluation et l'élargissement de la plage horaire de l'Allocation complémentaire et déplacement, l'ouverture des négociations sur la réduction du temps de travail sur la base de 32 heures ainsi que l'intégration de la "prime emploi" dans le statutaire », d'après les informations recueillies par BFMTV. Toujours selon nos confrères, cette grève devrait mobiliser l'ensemble des agents de la RATP. 

Faut-il alors craindre une grève massive ces prochains mois, et opter pour le vélo, plutôt que de renouveler son pass Navigo ? Il est probable que des négociations s'engagent avant entre la direction des transports et le syndicat, afin d'éviter un trop grand bouleversement des services. Il faut désormais patienter pour savoir comment les événements vont se dérouler dans le futur proche.