Report : the creators project à la gaité lyrique

Par · Publié le 14 juin 2011 à 19h09
Nuits sonores, festival américain de Coachella en 2011... The Creators Project commencent à se faire un véritable nom dans le monde du numérique et des installations multimédias. Les artistes des creators project, ils viennent de partout (France, Chine, Allemagne, Corée du Sud, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Brésil...), et touchent à tout. Musique, film, art, design, jeux vidéo, mode... Si la génération 2.0 voulait un représentant, les Creators Projects auraient une belle place en tête de liste. Le week-end dernier, les inventions fascinantes de ces petits génies s'installaient à la Gaité Lyrique, pour 4 petits jours seulement. Concerts, dj set, mais aussi installations numériques. Nous y avons fait un petit tour, et nous avons pris des photos des oeuvres, selon nous, les plus marquantes. The Creators Project, en partenariat avec Vice et Intel.
La plus singulière reste pour moi 72, de Trafik. Trafik est un collectif d'art, designer et graphistes, installateurs numériques, vieux d'une petite dizaine d'année. Ayant toujours été nulle en electronique, en maths, ou en physique, j'étais stupéfaite devant une telle précision d'ondes. L'effet est bluffant, et pour des novices comme moi, il est même, stupéfiant. Parfois aussi, il est terrifiant. Notre vision est perdue au beau milieu d'une conception rapide, aux allures galaxiques. 72, ou comment se transformer en enfant, devant cette petite télécommande, ou une petite touche tactile servira à vous emporter dans un tourbillon de lumières et de fonds sonores.

L'oeuvre d'Ernesto Klar, Convergenze Parallel est elle aussi sensationnelle, et fascinante. Mon ressenti, cette fois-ci, fut onirique. La délicate musique des grains de poussière filmée et projetée sur un écran géant révèle un aspect inconnu de l'air et et de l'espace : un potenciel poétique touchant et captivant, qui réussit à révéler et transformer l'imperceptible et qui nous donne envie de recommencer, encore et encore, quitte à en perdre le souffle. On y passe de longues minutes, et on ne se lasse pas regarder, d'écouter, et de profiter de la délicatesse du moment.

Time Drops du collectif Electronic Shadow, est une oeuvre qui se révèle elle aussi touchante de pureté et de subtilité. Ce sentiment d'apaisement, c'est sans nul doute la corrélation entre l'eau et la lumière qui nous la procure. Conçue à l'origine pour une exposition liée aux Jeux Olympiques de Pékin 2008, l'oeuvre Time Drops utilise la vibration universelle de l’eau et la stimulation des vagues pour soutenir le mouvement de notre monde. Le collectif Electronic Shadow, réputés pour leurs créations à l’apparence simples mais terriblement techniques, se sont directement inspirés du drapeau olympique et de l'intersection des cinq anneaux pour créer cette oeuvre.

On a également beaucoup apprécié Ascenders and Descenders de SoSo Limited inspirés directement des mains dansantes de Merce Cunningham (danseur et chorégraphe américain qui a très largement inspiré la danse moderne et contemporaine) et les Topologies de Quayola qui transforment nos classiques de la peinture (Las Meninas de Velazquez, 1656 et Immacolata Concezione de Tiepolo, 1767) en cartes topographiques complexes.



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Informations pratiques

Lieu

3 Rue Papin
75002 Paris 2

Infos d’accessibilité

Accès
Métro ligne 3 ou 4 station "Réaumur-Sébastopol"

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