Andrew Tate, la personnalité sociale qui explosait les compteurs de vidéos vues serait banni

Par · Publié le 26 août 2022 à 12h36
Plus d'un milliard de vidéos vues sur le hashtag #AndrewTate… sans compte officiel sur TikTok : l'ancien Kickboxer Andrew Tate, qui se targuait de maîtriser l'art des réseaux sociaux, serait désormais banni de l'ensemble des réseaux sociaux.

Il était peut-être en permanence sur vos réseaux sociaux, depuis quelques mois un influenceur avait dépassé l’audience de presque tous les autres influenceurs sur TikTok… sans même créer de compte, clamant même être devenu plus célèbre que le Youtubeur star Jake Paul.

Fan de Donald Trump, figure du « mâle alpha » dans ses discours, Andrew Tate tranche avec un discours non conventionnel, souvent étiqueté misogyne.

Né le 14 décembre 1986 (35 ans au moment d’écrire ces lignes), Andrew a été double champion de Kickboxing ISKA (International Sport Kickboxing Association) dans deux catégories de poids, et a remporté un championnat de full contact.

Devenu célèbre après une saison de l’émission Big Brother en 2016, où Andrew a été éliminé après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il semblait battre une femme, il est régulièrement banni des réseaux sociaux depuis (notamment de Twitter à cause de son point de vue sur les victimes d’agressions sexuelles).

Depuis, l’influenceur semblait avoir trouvé la parade… en faisant créer des comptes par ses fans, et en utilisant la provocation pour générer un maximum de visibilité sociale.

Pour cela, Andrew s’appuyait sur une communauté autour de son projet, l’université « Hustlers », dans lequel il prodigue des conseils en écriture, marketing, cryptomonnaies, séduction… un fourre-tout qui semble trouver des relais, puisque les membres s’investissent afin de relayer des vidéos à sa gloire, Andrew ne pouvant donc plus voir son compte TikTok supprimé.

Récemment, le célèbre Youtuber Jake Paul aurait relevé le défi pour un combat de boxe. Plus grave, le Daily Beast a révélé un raid de la police roumaine à son domicile pour trafic d’êtres humains (enquête toujours en cours).

Dernièrement, dans ce qui pour certains analystes semblerait être une action coordonnée, l'influenceur se serait retrouvé littéralement banni des principaux réseaux sociaux. Après Twitter, il serait donc "effacé" également de Facebook, TikTok, Instagram, Twitter ou encore Youtube. Cela n'impacterait donc pas seulement un éventuel compte officiel, mais également la plupart des contenus créés par d'autres internautes, ce qui est relativement rare.

Celui qui déclarait encore récemment : ""les femmes sont la propriété de leurs maris et elles devraient se contenter d’avoir des enfants, rester sagement à la maison et faire le café" verra donc son impact social diminuer.

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