"La Loi de Téhéran", film policier et dramatique iranien, sort au cinéma le 28 juillet 2021.
"La Loi de Téhéran" est un long-métrage écrit et réalisé par Saeed Roustayi, cinéaste iranien de 32 ans, déjà auteur du film "Life and a Day" en 2016. Dans son film, il dirige l'acteur américano-iranien Payman Maadi ("The Guard", "13 Hours", la série "Westworld"...) ainsi que Navid Mohammadzadeh, qu'il a déjà mis en scène dans "Life and a Day".
"La Loi de Téhéran" a fait partie, en 2019, de la sélection officielle de la Mostra de Venise. Au festival international du film de Tokyo, la même année, Saeed Roustayi a remporté le prix du meilleur réalisateur et Navid Mohammadzadeh celui de meilleur acteur.
"La Loi de Téhéran" était en compétition au 38ème Festival du Film Policier où il a remporté le Grand Prix et le prix de la critique.
Enfin, et pas des moindres, le réalisateur William Friedkin ("L'Exorciste", "Le Convoi de la Peur"...) a déclaré à propos de ce film : "L'un des meilleurs thrillers que j'aie jamais vus".
Synopsis :
En Iran, la sanction pour possession de drogue est la même que l’on ait 30 g ou 50 kg sur soi : la peine de mort. Dans ces conditions, les narcotrafiquants n’ont aucun scrupule à jouer gros et la vente de crack a explosé. Bilan : 6,5 millions de personnes ont plongé. Au terme d'une traque de plusieurs années, Samad (Payman Maadi), flic obstiné aux méthodes expéditives, met enfin la main sur le parrain de la drogue Nasser K. (Navid Mohammadzadeh). Alors qu’il pensait l'affaire classée, la confrontation avec le cerveau du réseau va prendre une toute autre tournure...
La Bande-Annonce :
Critique :
Dans "La Loi de Téhéran", Saeed Roustayi a choisi de montrer une capitale iranienne miséreuse, où les bidonvilles pullulent, gangrénée par le crack. Ce qui n'est pas sans rappeler la situation de certains quartiers de Paris.
Avec son film, le réalisateur nous plonge dans la lutte contre la drogue, du consommateur, au producteur, avec la remontée de la filière. On suit aussi bien Samad, un flic déterminé et surtout incorruptible, que Nasser, le gros bonnet. Si le film qui dure plus de 2 heures souffre de quelques longueurs, surtout vers la fin, il n'en reste pas moins que son auteur a su filmer sans trop de voyeurisme et avec sobriété la peine ultime.
