28 ans plus tard : Le Temple des morts (28 Years Later: The Bone Temple) est le deuxième film de la nouvelle trilogie post-apocalyptique initiée par Danny Boyle. Réalisé par Nia DaCosta et écrit par Alex Garland, cet opus d’épouvante-horreur est attendu en salles françaises le 14 janvier 2026. Au casting, on retrouve Ralph Fiennes, Jack O’Connell, Alfie Williams, Erin Kellyman, Chi Lewis-Parry et Jodie Comer, sur fond de nouvelle bande-annonce dévoilée par le distributeur.
Dans ce nouveau volet de la saga, le docteur Kelson, incarné par Ralph Fiennes, poursuit ses recherches dans un monde ravagé par le virus de la rage. Lorsqu’il noue une relation aussi troublante qu’inattendue avec une mystérieuse survivante, les répercussions sont susceptibles de bouleverser un équilibre déjà précaire. Les questions de responsabilité, de deuil et de foi viennent se superposer à la simple survie, tandis que le scientifique se confronte à la portée morale de ses choix, au cœur d’un paysage dévasté où les repères politiques et sociaux ont disparu.
Parallèlement, l’errance de Spike (Alfie Williams) croise la route de Jimmy Crystal (Jack O’Connell), chef de gang imprévisible déjà aperçu à la fin de 28 ans plus tard. Leur rencontre tourne au cauchemar lorsque le jeune survivant découvre l’emprise que Crystal exerce sur une communauté de rescapés fascinés par la violence. Dans Le Temple des morts, la menace principale ne vient plus des infectés mais bien de l’absence d’humanité qui gagne les survivants, prêts à tout pour conserver un semblant de pouvoir.
Au centre de cette lutte pour la survie se trouve un monument singulier : un temple d’ossements humains érigé par le docteur Kelson, dont le sens dérive progressivement vers le culte. Entre lieu de mémoire, sanctuaire funèbre et symbole d’un fanatisme naissant, ce « temple » devient le théâtre de rituels inquiétants. C’est dans cet espace chargé d’images macabres que se croisent les trajectoires des personnages, tandis que se dessine une réflexion sur la foi, la culpabilité et la façon dont l’horreur peut devenir un langage politique autant que spirituel.
La sortie de 28 ans plus tard : Le Temple des morts s’inscrit dans une histoire de franchise particulièrement mouvementée. Après le succès de 28 jours plus tard en 2003 puis de 28 semaines plus tard en 2007, un troisième film, longtemps évoqué sous le titre 28 mois plus tard, reste bloqué pendant des années en raison de questions de droits. En 2019, Danny Boyle confirme pourtant travailler à nouveau sur le projet avec Alex Garland ; cinq ans plus tard, le développement aboutit à 28 ans plus tard, sorti en 2025, qui relance la saga sous la forme d’une nouvelle trilogie dont Le Temple des morts représente le deuxième volet.
Ce nouvel épisode est confié à Nia DaCosta, remarquée pour Candyman et son passage par l’univers Marvel. Elle succède ainsi à Danny Boyle à la mise en scène, tandis qu’Alex Garland reste au scénario et que Boyle demeure producteur aux côtés d’Andrew Macdonald, Peter Rice et Bernie Bellew. Tourné dans la continuité immédiate de 28 ans plus tard, ce deuxième chapitre a été pensé comme un diptyque avec le premier film, afin d’assurer la cohérence visuelle et narrative de l’ensemble. Selon les informations communiquées par la production, Cillian Murphy n’y reprend pas son rôle culte de Jim mais intervient en tant que producteur exécutif, prolongeant ainsi son lien avec la franchise sans revenir devant la caméra.
Parmi les choix de mise en scène les plus marquants, le « temple d’ossements » occupe une place centrale. Construit à Redmire, dans le Yorkshire, ce décor a nécessité près de 250 000 faux os et 5 500 crânes, pour six mois de travail. Inspiré à la fois par un mur commémoratif Covid et par la colline des croix en Lituanie, il symbolise la manière dont la saga mêle désormais spiritualité morbide, art brut et horreur symbolique. La musique est confiée à Hildur Guðnadóttir (Joker, Chernobyl), dont les compositions devraient accompagner cette dimension rituelle et introspective.
Avec Le Temple des morts, la franchise s’oriente davantage vers l’étude des comportements humains que vers le pur spectacle d’infectés. Le synopsis officiel insiste sur le fait que « ce ne sont plus les infectés qui représentent la plus grande menace pour la survie de l’espèce humaine – c’est l’absence d’humanité des rescapés ». Une orientation qui fait écho à des œuvres fondatrices du genre, comme Zombie de George A. Romero ou la série The Walking Dead, où les communautés de survivants deviennent progressivement les principaux antagonistes. Ici, le personnage de Jimmy Crystal, interprété par Jack O’Connell, s’impose comme un chef de gang charismatique et particulièrement brutal, à la tête d’un culte macabre lié au temple d’ossements.
L’univers annoncé reste profondément post-apocalyptique, mais se teinte de motifs mystiques : processions nocturnes, symboles gravés sur les ossements, sermons prononcés au milieu des restes humains. La mise en scène devrait alterner scènes d’attaque viscérales et moments de tension plus feutrée, centrés sur les dilemmes moraux des personnages. Le film s’adresse clairement à un public averti, familier du cinéma d’horreur contemporain, mais aussi aux spectateurs attachés au réalisme brut et à la dimension politique déjà présents dans 28 jours plus tard. Les fans du premier film reconnaîtront certains échos thématiques, même si ce deuxième volet semble vouloir élargir le champ de la saga vers une réflexion plus ouverte sur le fanatisme et la récupération du trauma collectif.
Prévu comme l’épisode charnière de la nouvelle trilogie, 28 ans plus tard : Le Temple des morts fait le lien entre la redécouverte de l’univers dans 28 ans plus tard et un troisième film qui doit être réalisé par Danny Boyle lui-même. Ce deuxième chapitre promet de densifier la mythologie de la franchise en explorant ce qui se passe après la réapparition du virus : comment les survivants réinventent-ils la société, quels récits collectifs construisent-ils pour donner un sens à la catastrophe, et jusqu’où sont-ils prêts à aller pour se protéger de la peur ? La présence de Ralph Fiennes en docteur Kelson, de Jack O’Connell en Jimmy Crystal et d’Alfie Williams en Spike assure une continuité de personnages, tandis que l’arrivée de Jodie Comer et d’Erin Kellyman ouvre de nouvelles pistes dramatiques.
La sortie française, fixée au 14 janvier 2026, intervient dans un calendrier où l’horreur occupe une place importante, entre productions studios et films indépendants. Avec son budget en hausse par rapport aux premiers volets et le succès économique de 28 ans plus tard, qui a relancé l’intérêt du public pour la saga, Le Temple des morts se présente comme un jalon stratégique pour la franchise. Les informations disponibles restent pour l’instant limitées aux éléments fournis par le distributeur et aux annonces de production ; ce nouvel opus n’a pas encore été montré à la presse, et l’accueil critique se dessinera à l’approche de la sortie.
28 ans plus tard : Le Temple des morts
Film | 2026
Sortie au cinéma : 14 janvier 2026
Épouvante - horreur | Durée : non communiquée
De Nia DaCosta | Avec Ralph Fiennes, Jack O’Connell, Alfie Williams, Jodie Comer, Erin Kellyman, Chi Lewis-Parry
Titre original : 28 Years Later: The Bone Temple
Nationalité : Grande-Bretagne, U.S.A.
En prolongeant le monde ravagé découvert dans 28 ans plus tard, ce deuxième épisode met l’accent sur la manière dont des groupes de survivants transforment la peur en doctrine, la violence en système et la mémoire des morts en outil de pouvoir. Entre horreur physique des infectés et horreur morale des communautés repliées sur elles-mêmes, 28 ans plus tard : Le Temple des morts s’annonce comme un chapitre central de la trilogie, articulé autour du temple d’ossements et des fractures qui traversent les derniers humains.
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