La femme comme champ de bataille

Par · Publié le 16 mars 2009 à 14h37
Deux femmes...
Deux lourds passés de guerre et d'horreur.
Kate : psychologue dans une équipe de fouilleurs de charnier.
Dorra : femme des Balkans, violée pendant la guerre, porte la progéniture de son agression.
Deux femmes dans l'urgence de comprendre.
Deux femmes qui cherchent dans l'autre les réponses pour atteindre la paix. Incapables de vivre, elles survivent dans un cynisme protecteur : rire pour ne pas pleurer.
Et chacune aide l'autre sans le savoir...
Matéi Visniec utilise des mots simples et radicalement efficaces pour faire vivre leur histoire : des mots qui résonnent en chacun de nous. Chaque phrase évoque une image que les deux comédiennes portent.
Il explore cette situation de crise par le poétique, parfois même le lyrique, sans jamais céder à la facilité du larmoyant.
Mon propos n'est pas ici de me lancer dans un discours féministe tout droit sorti des années 70 en hurlant "peace and love". Mon désir de mettre en scène La femme comme champ de bataille ne relève pas du simple témoignage sur ce sujet difficile.
Certes, ce propos doit être exposé et entendu - tout comme les témoignages des réfugiés des camps de concentration ou ceux des femmes excisées - mais je m'interroge sur ce que ne diront jamais ces deux femmes.
Face à tant d'horreur, de choc et de chaos, les mots sont bien pauvres. Il s'agit donc pour moi de heurter les comédiennes à l'ineffable : de le traduire dans les corps. Puis, lorsque la parole sort, comment cela se produit-il ? Quel corps peut impulser ces mots ? Comment le corps traduit-il l'urgence à dire les choses ?
En bref, comment et d'où sortent ces mots ?
3 culottes et 1 carton ou réservations au 01 49 88 79 87


Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 26 mars 2009 au 27 mars 2009

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    Lieu

    10 rue des Roches
    93100 Montreuil

    Infos d’accessibilité

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