On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie au Petit Saint Martin

Au Petit Saint Martin, Éric Feldman livre un seul-en-scène entre humour et mémoire autour de la Shoah, entre autofiction et performance théâtrale. À découvrir à l’automne 2025.

Éric Feldman, comédien et auteur, investit la scène du Petit Saint Martin avec On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie, un spectacle singulier qui mêle stand-up, théâtre d’art et d’essai et témoignage intime. Cette création, à la croisée de la mémoire familiale et de la performance scénique, propose une réflexion audacieuse et personnelle sur l’héritage de la Shoah, en convoquant un humour inattendu et une grande liberté de ton.

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Dans ce On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie, Éric Feldman prend la parole seul sur scène pour livrer ce qu’il décrit comme une autofiction jubilatoire. S’appuyant sur l’histoire de ses parents – tous deux « enfants cachés » pendant la Seconde Guerre mondiale – l’artiste propose un récit entre confession intime et analyse collective, dans une forme libre oscillant entre la conférence et le stand-up.

Le spectacle aborde de nombreux thèmes : la mémoire de l’Holocauste, bien sûr, mais aussi la psychanalyse, le yoga, l’art du vivant et les questions de transmission. À travers cette approche hybride, Éric Feldman tisse une spirale de récits et de pensées, où l’humour vient contrebalancer la gravité du propos sans jamais le dénaturer.

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On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie s’adresse à un public sensible aux formes théâtrales engagées et atypiques, prêt à recevoir un discours personnel sur une thématique historique majeure. Les spectateurs intéressés par les questions de mémoire, de transmission intergénérationnelle, ou de traumatismes collectifs traités à la première personne pourraient s’y reconnaître.

L’humour présent dans le spectacle – bien que subtil et réfléchi – peut surprendre ou déstabiliser certains spectateurs qui attendent un ton strictement solennel. Ce spectacle ne conviendra donc pas à celles et ceux recherchant un récit purement historique ou une reconstitution documentaire : On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie est avant tout un regard subjectif, incarné et singulier sur une mémoire tragique.

Éric Feldman signe à la fois le texte et l’interprétation de ce seul-en-scène. Le titre volontairement décalé annonce la volonté de bousculer les codes, d’aborder le passé par le détour de l’humour, sans pour autant perdre de vue la profondeur du propos.

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Dans On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie, Éric Feldman livre une parole nécessaire, intime et incarnée sur la mémoire de la Shoah, en la confrontant aux outils du théâtre, de l’humour et de l’autofiction. Un spectacle entre rire et gravité, à découvrir pour son approche promettant d'être à la fois décalée et profondément humaine.

Cet article est basé sur les informations disponibles au moment de la rédaction. Le spectacle n’a pas été visionné par la rédaction.

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