Anne Hidalgo a tenu sa promesse de campagne : à compter de ce lundi 30 août, la vitesse dans la quasi totalité des rues de Paris est désormais limitée à 30km/h. Une mesure prise pour mener, petit à petit, à une réduction de l'usage de la voiture en ville. Mais cette décision est aussi positive pour la sécurité des Parisiens dans les rues - en particulier des enfants, des personnes âgées ou encore des cyclistes - et pourrait bien, également, contribuer à une réduction du niveau sonore du trafic routier.
Dans une étude Ifop publiée le 29 août, 61% Parisiens interrogés se disent favorables à la réduction de la vitesse et 71% des personnes interrogées déclarent que la limitation de la vitesse à 30km/h à Paris va permettre de rendre plus sûres les rues de la capitale. Mais cette nouvelle mesure n'est pas au goût de tous.
Ainsi, si quelques rues et axes de Paris sont toujours praticables à 50km/h depuis ce lundi 30 août, les voitures roulent désormais à plus faible allure dans les autres. Et parmi ces usagers se trouvent les chauffeurs de taxi. Interrogés par France Info, certains chauffeurs déclarent, d'ores et déjà, que les courses en taxi vont augmenter, en raison du système de tarification des courses.
En effet, à Paris, lorsqu'un taxi roule au-dessus de 30 km/h, la distance parcourue est facturée ; mais lorsque le taxi roule en dessous des 30km/h, la tarification horaire est appliquée. Un système de tarification qui ne s'applique, en revanche, pas pour les VTC. Les chauffeurs expriment donc leur crainte de perdre leurs clients au profit de leurs concurrents.
