Ce nouveau dispositif permettra ainsi aux femmes et hommes victimes de violences conjugales de bénéficier d'une première aide pour quitter son domicile durant les premiers temps. "Aujourd'hui, en moyenne, une femme qui veut partir va faire sept allers-retours, entre le moment où elle va vouloir partir et le moment où elle part", explique la ministre des Solidarités. "Partir, elle [la victime de violences conjugales] n'en a pas forcément les moyens", ajoute-t-elle.
Alors, dès le 1er décembre 2023, cette aide d'urgence sera mise en place au sein de toutes les Caisses d'allocations familiales et sera attribuée à toute personne victime de violences conjugales (homme ou femme), à condition d'attester ces violences par un document datant de moins de 12 mois à la date de la demande, explique la CAF sur son site. Parmi les documents pris en compte, on note les dépôts de plainte, ordonnances de protection ou signalement au procureur de la République. La victime souhaitant bénéficier de l'aide d'urgence peut être en couple (mariée, pacsée ou union libre) ou déjà séparée du partenaire violent.
L'attribution de l'aide d'urgence n'est pas soumise à conditions de ressources, néanmoins, le montant de cette dernière sera calculé en fonction des revenus du demandeur ainsi que sa "composition familiale", d'après la CAF. L'aide sera au minimum de 600 € et sera versée dans un délai de "trois à cinq jours maximum", promet Aurore Bergé.
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