Covid-19 : Olivier Véran note une amélioration dans les chiffres de nouveaux cas, un «frémissement»

Par · Publié le 9 novembre 2020 à 14h40
Olivier Véran était l'invité de Questions Politiques ce dimanche 8 novembre. Le ministre de la Santé a évoqué « une forme de ralentissement » dans la progression du Covid-19, malgré « une augmentation des hospitalisations et des réanimations dans les prochains jours ».

Le gouvernement s'était donné deux semaines pour donner les premières conclusions du reconfinement, démarré le 30 octobre 2020. Reste qu'Olivier Véran semblait optimiste ce dimanche 8 novembre au micro de Questions politiques. Le ministre de la Santé observe un "frémissement" de l'épidémie de covid-19. Pour lui, les mesures prises "ont permis d'avoir une forme de ralentissement de la progression de l'épidémie, mais il est trop tôt pour juger de l'effet du reconfinement".

Surtout que Santé Publique France est victime d'un bug depuis le 28 octobre, qui bloquait la remontée des cas, ce qui explique le chiffre record de nouveaux cas de samedi. Au micro, le ministre fait une promesse : "d'ici la fin de la semaine, nous aurons des données consolidées", qui permettront d'évaluer la situation, avant d'avertir : "de toute façon il y aura une augmentation des hospitalisations et des réanimations dans les prochains jours puisque c'est le reflet de la situation épidémique d'avant le confinement."

Pendant l'émission, le ministre a concédé que "la lassitude est là, il faut donner des signaux aux Français", avant d'évoquer "une nouvelle communication" pour mesurer l'efficacité du confinement. Et de rappeler l'importance de s'isoler quand on est malade ou cas contact. Il questionne l'instauration de mesures de contrôle des personnes qui seraient mises à l'abri, pour éviter qu'une personne potentiellement contagieuse ne sorte.

Un nouveau rendez-vous est donc prévu pour la mi-novembre, et les commerçants réclament leur réouverture (ou du moins l'interdiction de la vente des produits non dits de première nécessité sur internet). De son côté, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a déjà revu son protocole pour les lycées, un protocole jugé impossible à mettre en place pour les enseignants qui appellent à la grève ce mardi 10 novembre.

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