La comédie "Venise n'est pas en Italie", qui sortira au cinéma le 29 mai 2019, est le sixième long-métrage sur lequel a travaillé Ivan Calbérac. Pour ce film, il est réalisateur et scénariste, comme pour "Irène" avec Cécile de France en 2002, pour "On va s'aimer" avec Alexandra Lamy en 2006, pour "Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)" en 2009 avec Mathilde Seigner, et "L'étudiante et Monsieur Henri" en 2015 avec Claude Brasseur et Guillaume de Tonquédec. En revanche, en 2004, pour "Alive", avec Richard Anconina et Maxim Nucci, il était scénariste du film réalisé par Frédéric Berthe.
Mais Ivan Calbérac écrit aussi pour le théâtre. Il est l'auteur et le metteur en scène de la pièce "La Dégustation" actuellement à l'affiche du théâtre de la Renaissance avec Bernard Campan et Isabelle Carré.
Dans "Venise n'est pas en Italie", Ivan Calbérac réunit Benoît Poelvoorde (actuellement à l'affiche de "Raoul Taburin") et Valérie Bonneton (au générique de "Nous Finirons Ensemble" dès le 1er mai) qui forment un couple plus qu'atypique embarquant leurs enfants dans un road trip infernal.
Synopsis : "Venise n'est pas en Italie" raconte l'histoire de la famille Chamodot, une famille fantasque et inclassable. Bernard (Benoît Poelvoorde), le père est un doux-dingue qui fait vivre tout le monde dans une caravane et la mère, Annie (Valérie Bonneton) teint les cheveux de son fils Emile parce qu'il est plus beau comme ça ! Lorsque Pauline, la fille du lycée pour laquelle Emile craque, l'invite à Venise pour les vacances, il est fou de joie. Mais, le problème est de taille : ses parent décident de l'accompagner en caravane pour un voyage tout aussi rocambolesque qu'initiatique.
Bande-annonce :
Critique :
"Venise n'est pas en Italie" est une comédie aux allures de road movie de l'enfer pour les enfants de la famille Chamodot.
Mais c'est aussi et surtout l'occasion pour Ivan Calbétac d'évoquer différents thèmes : l'amour, l'éducation des enfants mais aussi les différences sociales.
Le jeune Emile qui subit déjà au quotidien ses parents - "Ma mère, c'est comme une division en maths, mais sans la retenue" se plaint-il - va devoir les supporter pendant le voyage jusqu'à Venise, s'ils arrivent à destination... Le périple parait sans fin pour les fils Chamodot qui doivent endurer un père qui chante à tue-tête "AIE a Mwana" de Black Blood lorsqu'il conduit et les contraint à finir en slip dans la voiture. Car Bernard Chamodot - qui répète inlassablement "Impossible n'est pas Chamodot" - et sa femme sont exécrables en apparence, sans gêne. On aime détester le personnage de Benoît Poelvoorde qui ne peut s'empêcher de faire des blagues lourdingues. Mais, heureusement, sur la route la famille croise Natacha - interprétée par Coline d'Inca - un personnage qui va réussir à apaiser les rapports entre les enfants et leurs parents. Et c'est très plaisant de retrouver Coline d'Inca qu'on avait l'habitude de voir tous les jours dans le petit écran dans "Plus Belle la Vie" entre 2008 et 2013.
Au final, "Venise n'est pas en Italie" est un film agréable, sympa devant lequel on rit et passe un bon moment de détente. La bande-originale est tout aussi sympathique que le film, outre "AIE a Mwana", on retrouve logiquement "Elle voulait qu'on l'appelle Venise" de Julien Clerc mais aussi "Gloria" d'Umberto Tozzi. Sans oublier le concert, un très, très beau moment de musique.