Vesper Chronicles, le film de science fiction indépendant de l'été : critique et bande-annonce

Après Vanishing Waves en 2013 Kristina Buozyte et Bruno Samper reviennent cet été avec un 2e long métrage intitulé Vesper Chronicles qui se déroule dans un univers futuriste sombre et appauvri en ressources naturelles. Un film qui met en scène Raffiella Chapman (Miss Peregrine et les enfants particuliers, His Dark Materials : À la croisée des mondes), Eddie Marsan (Ray Donovan, Vice), Rosy McEwen (L'aliéniste) et Richard Brake (The Mandalorian) à découvrir au cinéma dès le 17 août 2022.

Synopsis :

Dans le futur, les écosystèmes se sont effondrés. Parmi les survivants, quelques privilégiés se sont retranchés dans des citadelles coupées du monde, tandis que les autres tentent de subsister dans une nature devenue hostile à l’homme. Vivant dans les bois avec son père, la jeune Vesper rêve de s’offrir un autre avenir, grâce à ses talents de bio-hackeuse, hautement précieux dans ce monde où plus rien ne pousse. Le jour où un vaisseau en provenance des citadelles s’écrase avec à son bord une mystérieuse passagère, elle se dit que le destin frappe enfin à sa porte…

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Bande-annonce : 

Critique :

Vesper Chronicles nous entraine dans un univers fantastique extraordinaire, peuplé de créatures inconnues et tout au aussi captivantes que dangereuses. L'intrigue se déroule dans un futur plus ou moins proche où les graines ne sont plus fertiles et plus rien ne pousse. Les êtres humains ont de plus en plus de mal à se restaurer. Tandis qu'un groupe de privilégiés habite à la Citadelle, les autres doivent monnayer le peu qu'ils ont pour pouvoir survivre.

Vous l'aurez compris, Vesper Chronicles nous entraine dans un monde stérile, dur, froid et dangereux où le "chacun pour soi" est de mise. Les héroïnes luttent, mais ont finalement assez peu d'espoir de s'en sortir. C'est un film plutôt angoissant dans lequel la musique ambiante apporte constamment une intensité dramatique. Il y a, heureusement, quelques images qui donnent le sourire, comme la tête de robot flottant dans les airs du père de Vesper ou la rencontre avec certaines espèces animales ou végétales fascinantes pour contrebalancer la noirceur de l'univers.

Quoi qu'il en soit, nous saluons la prouesse technique d'avoir réussi à créer et mettre en scène un tel univers de toute pièce, dans un film indépendant qui plus est, ainsi que le jeu des actrices qui s'imprègnent parfaitement de leur rôle, le tout sublimé par la mise en scène, un jeu de lumière et une palette de couleurs qui favorise l'immersion du spectateur.