Dans April, Dea Kulumbegashvili poursuit son exploration des tensions humaines et sociales, déjà remarquée dans son premier film Beginning. Porté par Ia Sukhitashvili, le film suit Nina, une gynécologue-obstétricienne exerçant dans une petite ville géorgienne. Après la mort tragique d’un nouveau-né, des rumeurs malveillantes l’accusent de pratiques illégales. Entre remise en question personnelle et pression sociale, April plonge au cœur d’une société où la morale et les préjugés pèsent lourdement sur les individus.
Présenté en compétition dans de nombreux festivals prestigieux, dont Venise et San Sebastian, ce drame intense a déjà remporté plusieurs prix, dont un Prix spécial du jury à Venise et le Prix du Meilleur film aux Asian Pacific Film Awards.
April sera diffusé en salles à partir du 29 janvier 2025.
Synopsis : Nina est gynécologue-obstétricienne dans un petit hôpital en Géorgie. Après la mort d'un nouveau-né lors d'un accouchement, sa réputation professionnelle et morale est mise en cause. Des rumeurs l'accusent de pratiquer des avortements illégaux...
April s’adresse aux amateurs de drames psychologiques intenses, friands d’histoires où l’intime se mêle aux enjeux sociaux. Le film explore des thématiques universelles comme la culpabilité, la rumeur et la pression morale, tout en offrant une plongée unique dans le quotidien d’une société géorgienne conservatrice.
Avec son rythme lent et ses plans immersifs, April pourrait séduire les spectateurs appréciant des réalisateurs comme Asghar Farhadi ou Cristian Mungiu, adeptes de récits complexes et nuancés. En revanche, ceux qui préfèrent des intrigues légères ou des drames au dénouement clair pourraient être moins sensibles à cette œuvre, qui semble privilégier les zones d’ombre et la réflexion à l’action.
Primé dans plusieurs festivals internationaux, April s’impose déjà comme une œuvre marquante. Ia Sukhitashvili, dont la performance a été saluée, incarne avec justesse le dilemme moral et la vulnérabilité de son personnage. La mise en scène de Dea Kulumbegashvili, précise et contemplative, joue un rôle crucial pour instaurer une tension émotionnelle constante.
En plus d’être un drame personnel, April interroge des sujets sociétaux tels que les droits des femmes, le poids des traditions, et la difficulté d’exister dans une société patriarcale.
Avec April, Dea Kulumbegashvili signe une œuvre poignante et engagée, à la croisée de l’intime et du social. Ce drame, magnifié par l’interprétation de Ia Sukhitashvili, promet de marquer les spectateurs sensibles à des récits profonds et universels.
Cet article est basé sur les informations disponibles en ligne, nous n'avons pas encore visionné le film ou la série mentionné.
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