Coupe de france : les souvenirs des anciens

Par · Publié le 29 avril 2010 à 0h
Tandis que le Paris Saint-Germain va tenter d'obtenir une huitième Coupe de France, le journal Le Parisien a recueilli les souvenirs de sept anciens joueurs du PSG ayant gagné le trophée, un pour chaque finale gagnée.
1982 : PSG 2 - 2 AS Saint-Etienne (6 tirs au but à 5).
Dominique Rocheteau : "C’est le premier titre du club ! En plus, contre Saint-Etienne, avec le dernier match de Michel Platini en France, alors c’est très particulier pour moi. C’est un match qui nous a fait gagner des supporteurs. Avant, le public venait voir du foot à Paris. A partir de ce titre, le PSG est devenu un club populaire. D’ailleurs, ils ont envahi la pelouse quand j’ai égalisé entre la 121e et la 122e. On n’a pas pu tirer les penaltys avant un temps qui m’a paru interminable. En plus, j’avais enregistré le match et je n’ai pas pu revoir la fin, la cassette s’étant arrêtée avant ! La clé de cette finale, c’est notre solidarité. Je me souviens du travail hallucinant de Luis Fernandez et de Jean-Claude Lemoult au milieu. Ils sont allés au bout de leurs forces. Saint-Etienne nous était supérieur, mais on est allés la chercher. A l’époque, le PSG était déjà irrégulier, mais on se transcendait pour les grandes occasions. Une semaine après la finale, je me suis retrouvé en stage de préparation avec les Bleus à Font-Romeu en vue du Mondial 1982. Mes retrouvailles avec les Stéphanois ont été vraiment très spéciales".

1983 : PSG 3 - 2 Nantes.
Jean-Marc Pilorget : "On avait été ballottés par Nantes et je me souviens encore du but de José Touré, magnifique dans sa conception. Quelques années plus tard, les Nantais nous parlaient encore de ce chef-d’oeuvre. On leur répondait que c’est le PSG qui avait gagné. Cette saison-là, on se sentait intouchables et capables de revenir dans n’importe quelle partie, au moins en Coupe de France. C’est ce qui s’est passé lors de cette finale. Avec cette victoire, on avait le sentiment que le PSG commençait à entrer dans l’histoire de la coupe".

1993 : PSG 3 - 0 Nantes.
Bernard Lama : "L’expulsion de Christian Karembeu est restée gravée dans ma mémoire, car je suis le seul à avoir pu le calmer. L’arbitre avait sifflé une main dans la surface et il trouvait cela injuste. Christian ne voulait pas sortir du terrain. A ce moment-là, je l’avais enlacé et lui avais glissé quelques mots à l’oreille. A l’époque, on n’était pas aussi liés qu’aujourd’hui, mais c’était quelqu’un des Dom-Tom comme moi. Après ce penalty et avec un adversaire réduit à dix, ce n’était plus la même chose".

1995 : PSG 1 - 0 Strasbourg.
Patrick Colleter : "J’ai en mémoire le but de Paul Le Guen sur coup franc et la joie accompagnant notre succès. Le plus important, c’était de l’emporter et peu importe la manière. C’était un match terne. A cette époque, on gagnait souvent. On avait été champions de France la saison précédente. On était dans une spirale positive, on savait comment aborder les finales".

1998 : PSG 2 - 1 Lens.
Ricardo : "En 1998, les Lensois avaient remporté le titre. Ils avaient gagné contre nous un match crucial en championnat. Nous voulions prendre notre revanche. Cette année-là, nous avions fait le doublé en remportant également la Coupe de la Ligue. Ce sont de lointains souvenirs. Je me rappelle néanmoins que nous avions une grande équipe avec notamment un joueur comme Raï, mais aussi Marco Simone.".

2004 : PSG 1 - 0 Châteauroux.
Pedro Miguel Pauleta : "Je me souviens d’un match très difficile, assez frustrant, avec très peu d’occasions pour nous alors qu’on affrontait une équipe de Ligue 2. Ce n’est d’ailleurs que dans le dernier quart d’heure de jeu qu’on marque. Sur un corner de Fiorèse, j’anticipe au premier poteau et, de la tête, j’envoie le ballon au fond des filets. C’était un soulagement. C’est au mental qu’on a gagné cette finale. Cette année-là, on avait vraiment une très belle équipe. On venait de terminer la saison à la deuxième place et rien ne nous faisait peur".

2006 : PSG 2 - 1 OM.
Vikash Dhorasoo : "On faisait un championnat assez moyen. Il fallait donc gagner cette finale pour sauver un peu notre saison. On était remontés à bloc, surtout que c’était contre l’OM. Il ne fallait pas se rater ! Et moi, j’adore avoir la pression ! Cette finale est un des plus grands moments de ma carrière puisque j’ai marqué. Mais c’était aussi un match archi-bizarre, très étrange pour moi. L’entraîneur n’était pas très sympa. Quand j’ai inscrit ce deuxième but, je l’ai à peine fêté. Je savais que ce but n’allait pas faire évoluer ma situation. Quelques mois plus tard, on m’a quand même viré".


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