L’histoire se déroule à la fin du XIXe siècle dans un château perdu dans la campagne suédoise et plus particulièrement dans la cuisine de ce château.
24 juin, nuit de la Saint-Jean. Nuit de fête.
Julie, fille unique du comte, danse autour du feu avec les domestiques afin d’oublier la rupture de ses fiançailles quelques jours auparavant. Christine, cuisinière prépare à manger pour son amoureux, Jean, camériste du comte.
Julie fait alors irruption dans la cuisine pour inviter Jean à venir danser avec elle. Le domestique obtempère et l’emmène danser. Le jeu de la séduction s’installe, Julie semblant le diriger à sa guise. Craignant d’être surpris en tête à tête par les gens du domaine, ce qui nuirait à la réputation de la jeune aristocrate, Jean la convainc de le suivre dans sa chambre.
Revenus dans la cuisine, non plus maîtresse et serviteur mais bien amants, Julie et Jean réalisent peu à peu la portée de leur acte. Le jeu s’est inversé, Jean a l’avantage, il suggère de fuir le château, de s’installer à l’étranger pour ouvrir un hôtel et réaliser ainsi son propre rêve grâce à cette brusque ascension sociale.
Julie, l’aristocrate, ne peut trouver d’explication acceptable à ce qui s’est passé avec le domestique de son père. Elle s’en remet à Jean qui va décider de tout et assouvir entièrement son envie de s’élever socialement ou de se venger de cette aristocratie qui l’emploie et l’humilie à la fois.
La suite est à découvir sur scène!
Durée du spectacle : 1h10 sans entracte
Opéra de chambre en un acte I créé au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles le 8 mars 2005.