La bourgeoise y est épinglée avec élégance et cruauté. Les femmes y sont à leur fête : irrésistibles coquettes et irréductibles volages. Qu’elles soient des petites bonnes intrépides ou des bourgeoises effarouchées, ou simplement des reines farfelues.
Les hommes n’y sont pas plus gâtés : vieux pères intrigants, amoureux intéressés ou comptables gâteux… personne n’est épargné.
Cette galerie de portraits, humoristiques, souvent séduisants et quelquefois plein de charme, révèle une société retors, qui se cache avec cynisme derrière de faux deuils ou s’exhibe dans les rayons des Galeries Lafayette. L’humour est cinglant, méchant et délicieusement parisien. Une nouvelle bourgeoisie se met en place : celle des “consommateurs”. La Poule noire est une commande de l’Exposition internationale de 1937. L’héroïne y fait l’inventaire de ses vieux meubles de famille, de ses vieilles traditions bourgeoises, des maîtresses de son mari défunt et troque le tout pour un nouvel appartement, un nouvel amant, un nouveau “look” plus moderne ! Une nouvelle bourgeoisie est née, plus vorace, plus efficace, plus jeune : celle de notre siècle. Rayon des soieries est créée en 1937, suite à une commande des…
Galeries Lafayette. Imaginons aujourd’hui Le Printemps commander une opérette satirique à un compositeur contemporain !!!
On y retrouve le petit peuple, les sans-grades, les vendeuses et vendeurs de grands magasins parisiens, les comptables et garçons d’ascenseur qui prennent de l’envol. Ce sont des citadins dont la voracité est débordante. Une nouvelle classe est née, celle des “employés de services” : ni ouvrier, ni prolétaire, ni paysan, ni commerçant ! Ces “petites mains et petites têtes” deviennent le fleuron d’une nouvelle “bourgeoisie urbaine” : celle de notre monde contemporain.”
Mercredi: 19h00
Du jeudi à samedi: 20h30
Dimanche: 16h00
26 euros