Report : le mec de la tombe d'à côté, mortellement affligeant.

Par · Publié le 26 mai 2011 à 14h52
Jusqu'au 4 juin 2011, le Théâtre des Bouffes Parisiens présente la pièce à succès "Le mec de la tombe d'à côté". Après représentation, on vous dévoile notre point de vue... enfin, le mien.
Deux nominations aux Molières, et pourtant… Si les critiques crient au ravissement, à l’émotion, au merveilleux moment passé sur les sièges rouges des Bouffes Parisiens, moi, je crie à l’ennui, et à la platitude. Certes, on rit, parfois. Mais souvent, le ton de Sophie Broustal exaspère par sa monotonie. Marc Fayet, plus drôle que sa compagne en homme de la campagne, n’est cependant pas transcendant d’émotion, ni de charisme.
Si le roman de Katarina Mazetti est un petit chef d’œuvre, l’adaptation d’Alain Ganas moi, ne m’a pas touchée. Fadeur des sentiments éprouvés et agacement quand aux rythmes de diction de Sophie Broustal, souvent irritant. On regarde les mouches voler, quand de temps en temps, une petite farce nous fait sourire. Les références sexuelles sont sans nouveauté et trouvaille, ou peut-être est-ce moi qui ne les ai pas trouvées justes. Trop d’histoire d’ovaires et d’orgasmes, on tomberait presque dans le mauvais goût, dans les blagues collégiennes. Parler à ses parties génitales, est-ce vraiment obligé ?
Pourtant autour de moi, les gens étaient enchantés. Certains rit de bon coeur. Quoique. Ma voisine d’à côté qui chuchote à son mari « c’est chiant, non ? », me prouve que je ne me transforme pas progressivement en petite péteuse aigrie, critique des inrocks jamais satisfaite.
Le mec de la tombe d'à côté, aux Bouffes Parisiens.


Informations pratiques

Lieu

4 rue Monsigny
75002 Paris 2

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