Le Dernier Mot, une comédie de Christiane SICART, présentée par la Compagnie ART FUSION.
Mise en scène de Bernard BOURDEAU
Musique de Fred JIMENEZ,
Avec Bérangère LETOCT dans le rôle d’Annie Darville et Sylvain DRÉCOURT dans celui de Manu.
L’histoire... Annie DARVILLE, exaspérée par les conséquences d'un cambriolage, décide de faire savoir -par écrit- à son voleur qui, selon elle, coule des jours tranquilles en prison, ce qu'elle pense de cette situation. Incidemment, une correspondance s'établit entre les deux protagonistes et peu à peu cet échange épistolaire, traité sous une forme comique, révèle la véritable personnalité de chacun.
La pièce “Le Dernier Mot” se présente en deux actes dans lesquels l'auteur démontre à l'aide d'une ironie cocasse, soutenue par une psychologie pointue, qu'une situation manichéenne peut se retourner totalement, et qu'il n'y a pas le bien d'un côté et le mal de l'autre, chacun portant sa part d'ombre et de clarté.
Cette comédie stigmatise les mœurs, ridiculise les travers du monde du travail en général et du show business en particulier, s'attachant à proposer une réflexion opposant le monde carcéral -censé représenter la contrainte physique et morale- et la société -censée représenter le libre arbitre.
« Si nous avons décidé de monter «Le Dernier Mot» de Christiane Sicart, c’est avec la conviction qu’un auteur contemporain permet une approche plus ancrée dans la réalité socioculturelle et, de ce fait, plus proche d’un public large.
A la découverte de ce texte nous avons pu constater que le caractère festif de l’ensemble permet, par le biais de l’ironie, de la spontanéité des sentiments et de la caricature, d’interpeller le spectateur en exposant des problèmes actuels et universels tels que la place et les rapports humains dans le travail, la hiérarchie mais aussi l’interférence de l’argent dans l’art.
La pièce présentée en avant-première à Bordeaux au «Petit Théâtre» y a reçu d’emblée un accueil chaleureux qui ne s’est pas démenti tout au long des représentations, tant par la qualité d’une mise en scène totalement «décalée» que par la prestation de comédiens «plus vrais que nature» jouant sur la diversité des moyens ; registre tantôt comique, tantôt sentimental ; le tout étant soutenu par des chansons originales créées spécifiquement pour la pièce par le compositeur Fred Jimenez (bassiste et compositeur de Jean-Louis Murat). »
Du 4 janvier au 4 février 2006, du mercredi au samedi à 20h.
16 euros TR:13 euros