Le style de Yamlayam s’apparente à de la « chanson
urbaine ». Accompagnée simplement à la guitare, son set est volontairement minimaliste afin de laisser toute la place aux mots et à la voix.
Chroniqueuse, conteuse de « Ses états d’dame », elle les chante, les susurre, les slame, les hurle parfois.
Ses chansons se déclinent comme des saynètes de la vie quotidienne. Avec ses joies, ses peines, ses rires, ses colères mais aussi pas mal d’humour. Ainsi, le texte
« Métropolitain » raconte, de façon ironique, la difficulté de trouver un appartement, tandis que « Pour de vrai » nous rend compte de la vie de couple dans ses aspects les plus réalistes.
Entre chroniques sociales et textes introspectifs, ses
« chansons déracinées » évoquent sa vie de fille d’immigrée comme dans la chanson « Arrachement » ; ainsi que son enfance dans un quartier populaire, sa « Cité D’or ».
Sa condition de femme est également l’un de ses thèmes favoris :
« Tu parles d’une femmes libérée/qui attend juste d’être sonnée » ainsi résume-t-elle dans « Phonetel en sommeil » le désarroi d’une amoureuse qui souhaite désespérément un coup de fil de son bien-aimé.
Mais cette thématique est aussi évoquée de façon plus grave dans « Big Brother », chanson qui retrace le quotidien d’une jeune fille opprimée par la vie dans la cité.
A chacun de ses concerts, Yamlayam partage avec le public ses révoltes, ses émotions mais avant tout beaucoup d’elle-même.
A LA BICYLETTE CAFE
5 rue de Chaumont
75019 Paris
Métro Jaurès.
Entrée Libre.
entrée libre
Entre spoken word et ballade Folk