Fantaisies et mayday mayday : soirées partagées

Par · Publié le 21 février 2011 à 17h24
Fantaisies - L'idéal féminin n'est plus ce qu'il était
Dans ce spectacle-performance, troisième volet de ses Fantaisies autour de l'idéal féminin, Carole Thibaut poursuit avec délectation son dégommage des stéréotypes liés à la soit-disant nature féminine (comme par exemple l'instinct maternel ou le phallocentrisme), et s'attaque aux oppressions développées au nom de l'idéal féminin... Ou comment, à travers l'histoire des femmes, se moquer des formes les plus insidieuses de la domination.
« Une femme entre. C'est la femme idéale. Elle dit Je suis la femme idéale
Elle traverse lentement l'espace. Elle effleure à peine le sol de ses pieds. Elle ne marche pas elle glisse. Pas de geste brusque. Pas de mouvement saccadé. Aucun accident ne vient troubler la parfaite harmonie de ce corps en mouvement... »
Certains soirs, un/e artiste invité/e rejoindra Carole Thibaut sur scène pour livrer une de ses propres fantaisies autour de l'idéal féminin. Programme sur www.compagniesambre.org.
Durée 1h15



MAYDAY MAYDAY est conçu sous la forme d'un diptyque que le chorégraphe lance, comme on lancerait un SOS : d'abord par le filtre d'une résistance qui nous pousse à sortir nos monstres (Ridi ! Pagliaccio ! SOLO 2009), puis par une tentative de réappropriation de ses espaces intimes comme une façon d'être au monde (I wanna dance all night SOLO 2010-2011).
I wanna dance all night - Solo (2010-2011)

Il s'agit ici de relier le danseur avec son parcours personnel dans la danse. Comment il peut reconquérir sa nécessité première de la danse. Comment il peut à travers la superposition des codes de toutes les danses traversées, reconquérir son propre geste dansé. Est-ce que celui-ci existe seulement? Préexiste-t-il chez le danseur un geste dansé intime, survivant, émergeant, à tous les codes et gestes traversés? Un geste dansé essentiel à retrouver? A inventer? A réinventer? Ou bien est-ce le destin du danseur de finir là, à cet endroit du tableau blanc, à cet endroit où rien ne peut plus être dansé, définitivement?
Durée 40 min

Ridi! Pagliaccio! ( Solo - 2009)

Clin d'oeil à l'opéra de Leoncavallo où le désespoir côtoie le rire, Ridi ! Pagliaccio! conduit la danseuse à jouer de ce que l'on subit, jusqu'à rire pour ne pas pleurer et absorber tant bien que mal les contraintes d'un monde en marche. Un monde écartelé, où le plaisir et les sourires tentent d'être salutaires. Elle livre un corps en crise, sans concession, poussé jusqu'à la monstruosité, oscillant entre horreur et candeur.
Ridi ! Pagliaccio !, une comédie qui se répète tous les soirs sur scène, et dont les sentiments exacerbés oscillent entre réalité et fiction, entre effroi et ravissement. Au final, reste le choix de faire l'autruche, de sombrer devant l'évidence, ou de rire de notre propre folie.
« ... Mets ton costume, et le visage enfariné. Les gens payent, et ils
veulent rire ici. Et si Arlequin te vole Colombine, Ris, Clown, et chacun
t'applaudira ! Transforme en lazzi les spasmes et les pleurs en une
grimace le sanglot et la douleur, Ah ! Ris ! Clown ! ... »
In Pagliacci Opéra de Leoncavallo
Durée 30 min

Remarque : Soirée partagées avec Fantaisies - L'idéal féminin n'est plus ce qu'il était, Création de Carole Thibaut et Mayday Mayday, Création de Philippe Ménard
Les mercredis, jeudis et vendredis : début du premier spectacle à 19h30 et les samedis à 16h, début du second spectacle à 21h15 et les samedis à 18h. Gagnez votre invitation.
Prix des places :
Tarif plein : 14€ - Tarif réduit : 10€ - Tarif moins de 30ans : 8€
PASS pour les deux spectacles 15€


Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 23 février 2011 au 12 mars 2011

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    Lieu

    16 rue Georgette Agutte
    75018 Paris 18

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