Depuis l’annonce de la mort de Rika Zaraï, les hommages se multiplient. La chanteuse et artiste franco-israélienne est décédée dans la nuit de mardi à mercredi à l’âge de 82 ans. "Elle a chanté Israël et Jérusalem avec passion et dévouement. C'est une des plus belles voix d'Israël en français qui s'est éteinte." a ainsi publié l'ambassade d'Israël en France sur Twitter.
Profondément attristés de la disparition de Rika Zaraï qui a conquis le ❤️ des 🇫🇷 avec son bel accent de sabra. Elle a chanté Israël et Jérusalem avec passion et dévouement. C'est une des plus belles voix d'🇮🇱 en français qui s'est éteinte. Nos condoléances à son époux JP Magnier pic.twitter.com/bLEd8YvVlG
— Ambassade d'Israël en France (@IsraelenFrance) December 23, 2020
C’est en 1969 que Rika Zaraï commence à se faire un nom dans le milieu musical en France, notamment grâce à son tube « Alors je chante », suivi la même année par l’incontournable « Casatschok », qui permet d’ailleurs à l’artiste de décrocher un disque d’or.
Autre année, autre hit avec la sortie de « Balapapa » en 1970.
Enfin, son plus gros succès reste sans conteste « Sans chemise, sans pantalon » sorti en 1975.
Mais Rika Zaraï a également marqué les années 1960 et 1970 avec des morceaux tels que « Exodus », « Hava Naguila », ou encore « Tournez manège ».
Victime d’un AVC en 2008, Rika Zaraï était apparue sur scène en fauteuil roulant le 3 février dernier aux Folies-Bergères à Paris à l'occasion de la "Nuit de la Déprime". Elle avait décidé d’y interpréter un autre de ses succès, « Prague ».