Coronavirus - quatrième vague : un impact "modéré" sur les hôpitaux parisiens selon Rémi Salomon

Par Laurent de Sortiraparis · Publié le 30 juillet 2021 à 10h07
Rémi Salomon, le président de la commission médicale de l'AP-HP, a expliqué ce jeudi 29 juillet 2021 que la quatrième vague semblait avoir un impact "très modéré" sur les hôpitaux parisiens. En revanche, la vigilance doit être de mise puisqu'il peut toujours y avoir "un encombrement des hôpitaux avant la fin du mois d'août".

Une quatrième vague de Covid "très modéré" dans les hôpitaux parisiens... Voilà ce qu'annonçait Rémi Salomon, le président de la commission médicale de l'AP-HP, ce jeudi 29 juillet 2021 au matin chez nos confrères de Franceinfo, expliquant également qu'il ne fallait pas pour autant prendre cette vague épidémique à la légère. "Dans les hôpitaux parisiens, pour le moment, l'impact est très modéré, mais on voit revenir depuis maintenant une dizaine de jours des patients aux urgences et certains sont hospitalisés avec des formes graves", indique-t-il.

Et de poursuivre : "Il n'y a pour le moment pas de difficulté à trouver des lits dans les services de réanimation, mais ça pourrait bien venir". Rémi Salomon continue : "il peut avoir un encombrement des hôpitaux avant la fin du mois d'août". Et de préciser que le profil des patients admis à l'hôpital avait également changé : "On est frappé de voir que ce sont des patients qui ne sont pas vaccinés et qui sont un peu plus jeunes que lors des précédentes vagues. C'est assez logique puisque les jeunes sont moins vaccinés que les plus anciens", ajoute-t-il. Un constat qu'a également fait Gilbert Deray, chef du service néphrologie à la Pitié-Salpêtrière, chez nos confrères de BFMTV.

Une fin août qui risque d'être compliquée pour le personnel hospitalier : "Cela serait vraiment extrêmement difficile, car il faudrait rappeler les personnels sur leurs congés", explique Rémi Salomon. Un moment difficile, mais qui peut être atténué pour limiter les hospitalisations... Par quel moyen ? "Avec des gestes barrières bien suivis, on peut vraiment aplatir complètement, c'est-à-dire réduire de manière extrêmement significative le nombre de patients hospitalisés", indique également le président de la commission médicale de l'AP-HP. Un appel à la vigilance, donc.

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