"Doctolib Hôpitaux" : voici ce qu’il faut savoir sur cette nouvelle offre en ligne

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 10 novembre 2021 à 10h02
Après les soignants libéraux, Doctolib a décidé de séduire les hôpitaux en lançant une nouvelle offre, intitulée « Doctolib Hôpitaux ». Alors de quoi s’agit-il exactement ? On vous en dit plus.

Qui ne connaît pas encore Doctolib ? Créée en 2013 par Stanislas Niox-Chateau, cette entreprise a réussi à s’imposer dans le domaine de la santé, en se spécialisant dans la prise de rendez-vous médicaux en ligne et en téléconsultation. Il faut dire que la licorne française (une startup non cotée en Bourse et valorisée à plus d’un milliard de dollars, ndlr) a su séduire et convaincre non seulement les patients, mais aussi les praticiens libéraux. Et la success-story n’est pas près de s’arrêter. Mardi 9 novembre, lors du salon annuel de la Fédération hospitalière de France (FHF), Stanislas Niox-Château a révélé qu’il comptait se lancer un nouveau défi en proposant une nouvelle offre. Baptisé « Doctolib Hôpitaux », ce nouveau dispositif compte partir à l’assaut des hôpitaux. Mais comme l’indique Le Figaro, la startup française n’est pas novice sur ce marché et compte déjà parmi ses clients 250 hôpitaux publics, parmi lesquels l’AP-HP (Paris) et l’AP-HM (Marseille). Mais Doctolib vise plus encore plus loin et aimerait séduire jusqu’à 900 établissements.

Mais alors, quels sont les atouts de cette nouvelle offre ? Si « Doctolib Hôpitaux » propose les services déjà connus de tous, à savoir la prise de rendez-vous en ligne et la téléconsultation, de nouvelles options sont disponibles, comme la pré-admission en ligne des patients, l’envoi de SMS pour les aider une fois dans l’hôpital, ou encore la mise en place d’une messagerie sécurisée entre patients et médecins… 

« Avec le lancement de cette offre, l’idée est de faciliter la vie des médecins et des personnels de santé, et de permettre une meilleure coordination entre l’hôpital et la médecine de ville » a confié Stanislas Niox-Château dans les colonnes du Figaro, précisant souhaiter investir « 150 millions d’euros dans les cinq prochaines années » sur ce projet. Objectif ? « Continuer à innover avec les soignants et leur apporter les services utiles pour eux et pour leurs patients », peut-on ainsi lire sur son Twitter.

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