Depuis plusieurs jours, la qualité de l’air se dégrade dans une partie de la France, touchant aussi l’Île-de-France. Cet épisode de pollution aux particules fines PM 10, issues notamment du chauffage et du trafic routier, s’intensifie. Les autorités sanitaires appellent à la vigilance face à une menace directe pour la santé.
Selon Airparif, le seuil d'information pour les particules fines devrait atteindre 50 µg/m³, dépassant ainsi les normes en vigueur. Cette situation résulte d'une combinaison de facteurs météorologiques défavorables, notamment le soleil et l'absence de vent. Toute la région Île-de-France est concernée par cette dégradation de la qualité de l'air.
Face à cette situation, la préfecture de police de Paris recommande aux Franciliens de différer leurs déplacements, d'utiliser les véhicules les moins polluants, de privilégier des modes de transport alternatifs tels que le covoiturage ou les transports en commun, et de réduire leur vitesse sur les axes routiers. De son côté, l'Agence Régionale de Santé (ARS) conseille aux populations vulnérables et sensibles de limiter les sorties prolongées, d'éviter les zones à fort trafic routier et de consulter un professionnel de santé en cas de gêne respiratoire.
Afin de réduire la pollution, le préfet Laurent Nuñez a ordonné une diminution des vitesses maximales autorisées ce mercredi, de 5 h 30 à minuit. Selon le communiqué préfectoral, la vitesse sera limitée à 110 km/h sur les axes habituellement plafonnés à 130 km/h, à 90 km/h sur ceux limités à 110 km/h et à 70 km/h sur les portions où la limite est habituellement de 90 ou 80 km/h. Par ailleurs, la préfectorale précise que l’usage du chauffage individuel au bois d’appoint ou d’agrément est interdit.
Il est essentiel de rappeler que l'exposition aux particules fines a des effets néfastes sur la santé. Selon une étude récente, entre 12 et 20 % des nouveaux cas de maladies respiratoires chez les enfants sont liés à cette pollution, représentant entre 7 000 et 40 000 jeunes patients. Chez les adultes, 7 à 13 % des maladies cardiovasculaires, respiratoires et métaboliques sont attribuées à ce type de pollution, soit entre 4 000 et 78 000 cas.
En cette période de pollution aux particules fines, pensez à suivre les recommandations des autorités afin de limiter l'exposition et de protéger sa santé.
Dans tous les cas
En cas d'épisode de pollution aux polluants suivants : PM10, NO2, SO2
Dans tous les cas :
En cas d’épisodes de pollution aux polluants PM10, NO2, SO2 :



















