Covid : l'hôpital "ne supportera pas une quatrième vague" selon Jean-Michel Constantin

Par Laurent de Sortiraparis · Publié le 30 avril 2021 à 13h23
Alors qu'Emmanuel Macron dévoilait jeudi 29 avril dans la presse son plan de déconfinement, malgré le nombre de contaminations à la Covid encore persistant sur le territoire, les hôpitaux avertissent qu'en cas de quatrième vague, l'hôpital ne pourrait ne pas s'en remettre.

La Covid pourrait-elle avoir raison des hôpitaux ? Alors que le Président de la République Emmanuel Macron a dévoilé dans la presse quotidienne régionale son plan de déconfinement en quatre étapes jeudi 29 avril, la question est sur les lèvres de nombreux médecins, à l'image du professeur Jean-Michel Constantin, anesthésiste-réanimateur à la Pitié-Salpêtrière : "Les équipes sont à genou", s'alarme-t-il ainsi au micro de nos confrères de FranceInfo

Tout n'est donc pas perdu, mais une nouvelle flambée épidémique risque de faire des dégâts plus importants. L'hôpital "ne supportera pas une quatrième vague", alerte ainsi l'anesthésiste, appelant les Français à la plus grande vigilance au moment de se déconfiner. Concernant ce plan de déconfinement, celui-ci "semble prudent", poursuit le professeur. "Il est suffisamment large pour donner un peu de perspective", précise-t-il, tout en ajoutant que "ce plan ne tiendra que s'il y a un respect et une conscience citoyenne de tout le monde".

Un équilibre fragile qu'il va falloir préserver pour éviter toute recrudescence épidémique : "La décroissance va être lente. Il faut laisser de la place dans les hôpitaux", explique également Jean-Michel Constantin, toujours à nos confrères de FranceInfo. Et pour maintenir cet équilibre, la vaccination reste le meilleur moyen d'y parvenir : "Je crois que la vaccination est cohérente sur la façon dont elle se déroule. On est tous frustrés parce que c'est lent, mais c'est lent parce qu'il n’y a pas de doses. Mais je crois qu'il ne faut pas s'inquiéter. Cette vaccination, elle se fait, elle se fait bien, elle se fait uniformément au niveau européen", indique l'anesthésiste. Des hôpitaux qu'il va donc falloir aider à sortir la tête de l'eau pour enfin espérer sortir de cette crise.

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