Covid : l’immunité de groupe à 90% est « une possibilité pour le début de l’automne », selon Fischer

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 2 août 2021 à 15h40
Alors que le nombre de nouveaux cas de covid-19 progresse à nouveau en France en raison de la progression du variant Delta, beaucoup se demandent quand la France sera en mesure d'atteindre l’immunité collective. Invité ce lundi 2 août sur RTL, Alain Fischer a estimé que l’immunité de groupe à 90% est une « possibilité pour le début de l’automne ».

Il y a quelques mois, certains spécialistes misaient sur une immunité collective à la fin de l’été. La saison estivale n’est pas encore terminée, mais à ce jour, 52% de la population française est vaccinée complètement. Or, selon le Conseil Scientifique, il serait nécessaire d'atteindre 90 à 95% de personnes vaccinées ou contaminées pour pouvoir espérer contrôler l'épidémie de covid-19.

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En raison du variant Delta, le seuil pour atteindre l'immunité collective a été revu à la hausse. Selon le Conseil Scientifique, il serait nécessaire d'atteindre 90 à 95% de personnes vaccinées ou contaminées pour pouvoir espérer contrôler l'épidémie. [Lire la suite]


Alors, quand peut-on espérer atteindre cette immunité de groupe dans le pays ? Invité ce lundi 2 août 2021 sur RTL, Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, juge cet objectif atteignable "d'ici le début de l'automne". 

"Nous faisons face à un variant du virus, le fameux variant Delta, qui est très contagieux et qui impose une mesure énergique de vaccination pour arriver à cette immunité de groupe", remarque le professeur d'immunologie. À ce stade, "c'est une possibilité" d'atteindre les 90% d’immunité collective en France "d'ici le début de l'automne" a-t-il estimé.

"Si nous arrivions à cette immunité de groupe, nous aurions un bon contrôle et nous éviterions ce que nous observons malheureusement en ce moment, c'est-à-dire une reprise des hospitalisations, des séjours en soin intensif, des décès, qui ont commencé à réaugmenter", a poursuivi le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale.

Mais encore faut-il convaincre les indécis. "Les doses de vaccin sont là, les vaccinateurs sont là aussi, il faut finir de convaincre ceux qui pour l'instant ne se sont pas fait vacciner, d'aller à la vaccination" a insisté Alain Fischer

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