Peur du vendredi 13 ?

Par · Publié le 9 novembre 2015 à 17h33
Vous êtes paraskevidékatriaphobique ? Ce seul et unique vendredi 13 de 2015 vous fait donc longer les murs ! Mais d'où vient cette peur ? Quel en est son origine ? On vous raconte.

La peur du nombre 13 reste la superstition la plus répandue dans la culture occidentale. Cette croyance est tellement ancrée dans les mentalités, que dans certains immeubles, le treizième étage a été supprimé, dans certains avions, le treizième siège n'existe pas, cela sous peine de voir des gens refuser d'y habiter ou de s'y asseoir.

La croyance associant le vendredi 13 au malheur aurait  des origines bibliques. D'après le Nouveau Testament, lors de la Cène, le dernier repas du Christ, il y aurait eu 13 personnes autour de la table, Jésus et ses 12 apôtres. Pour ce qui est de la crainte
du vendredi, elle viendrait du fait que le Christ aurait été crucifié un vendredi.

Chez les Grecs et les Romains, le nombre 12 est associé à la perfection, au divin : les 12 heures du jour, les 12 mois de l'année, les 12 signes du zodiaque, les 12 dieux de l'Olympe, les 12 travaux d'Hercule... Le chiffre 13 viendrait perturber cette régularité, introduire le désordre et la malédiction. Le vendredi était également associé au malheur car les exécutions des condamnés à mort se tenaient ce jour.

Dans notre actuel calendrier grégorien, toute année, normale ou bissextile, comporte au minimum un vendredi 13. Le maximum est de trois, comme c'etait le cas en 2009. Le 13 du mois a par ailleurs une plus forte probabilité que les autres jours de tomber un vendredi (en revanche ne me demandez pas pourquoi, j'ai eu 2 au bac en probas).

Toutefois, le vendredi 13 n'est pas jour d'infortune pour tout le monde. Certains le voient au contraire comme un jour de chance ; la Française des Jeux enregistre en effet trois fois plus de joueurs les vendredis 13, et en profite d'ailleurs pour organiser des super cagnottes. En Espagne, en Grèce et en Amérique latine, c'est plutôt mardi 13 qui est jour de malchance, car placé sous le signe de Mars, dieu de la guerre. Chez les Italiens, c'est le 17. Les Japonais craignent quant à eux le 4 : la prononciation de ce chiffre est identique à celle du mot " mort " dans leur langue. En Chine, le 13 est au contraire associé à la vie.

Vous voyez, pas de quoi s'inquiéter !







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