Vingt ans après sa mort le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion d’une importante exposition.
Paris, qui accueillit la jeune Yolanda Gigliotti, miss Egypte à la chevelure noire et aux yeux bordés de khôl et la vit se transformer en Dalida, sirène blonde gansée de strass et reine incontestée du disco.
De la fraîcheur de Bambino à l’envoûtant duo Paroles avec Alain Delon, du petit bikini aux textes signés Léo Ferré, Dalida aura osé tous les styles musicaux, lancé danses et modes vestimentaires tout en restant populaire auprès de tous les publics.
Disques d’or, de platine, de diamant, plus de 2 000 chansons enregistrées, des milliers de kilomètres parcourus, du Japon au Québec, du Liban aux pays de l’Est. Dalida ne s’épargnait pas.
A l’occasion de cette première exposition consacrée à cette artiste, la Ville de Paris offre au regard du public images et documents souvent inédits : robes somptueuses où la silhouette gracile de Dalida reprend corps, archives INA qui disent l’étonnante modernité de la chanteuse, extraits de ses films où sa présence (notamment dans Le Sixième jour de Youssef Chahine) crève l’écran.
Pour raconter les différentes facettes de sa vie artistique, Jacques Pessis, commissaire général de l’exposition et spécialiste du music-hall, s’est adjoint les conseils avisés de Laurence Benaïm pour la mode (directrice de Stiletto, on lui doit notamment une biographie d’Yves Saint Laurent ainsi qu’un ouvrage sur Chanel) et de N.T Binh pour le cinéma (critique à Positif, il est l’auteur de « Paris au Cinéma » et d’une biographie de Claude Sautet ) sous le regard affectueux d’Orlando, frère et ancien producteur de Dalida.
Dalida, Paris pour destin, est un hommage éclatant et élégant à la femme intelligente et brillante que fut Dalida. Une artiste unique au parcours exceptionnel.
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