Madeleine Vionnet, passionnée
d'art et de corps féminins est mise à l'honneur au musée des Arts décoratifs du 24 juin 2009 au 31 janvier
2010.
C'est en 1952 que
Madeleine Vionnet à offert 122 robes, 750 toiles patrons, 75
albums photographiques à l'Union Française des Arts et
du Costume pour témoigner de son travail d'après guerre
jusqu'à nos jours. Des livres et des dessins de la créatrice
ont eux aussi été légués et sont,
désormais, reconnus dans le monde entier. Les
Arts
décoratifs ont, pour l'occasion, ressorti toutes les créations
de la couturière dans le but de faire perdurer son patrimoine
et de montrer au public combien cette grande dame à changer et
libérer la femme à son époque.
Madeleine Vionnet ou l'amour de la
couture.
Précurseur,
la créatrice ouvre sa première boutique rue de Rivoli
en 1912, après avoir fait un apprentissage en Angleterre.
Toujours en avance sur son temps et un peu decalée, osant
tout, Madeleine Vionnet faisait défiler ses mannequins pieds
nus et sans corsets. La fluidité et la liberté seront
les maîtres mots de ses créations. Soucieuse de l'image des
femmes et de leur aise, elle à su casser les codes de la beauté
et modeler une femme toujours plus rayonnante. Lors de
l'entre-deux guerres, elle devient incontournable et fascine ses
contemporains. Bien plus qu'une
simple couturière, Madeleine Vionnet était aussi une
femme d'affaire avisée et dirigeait sa Maison de Couture comme
une vraie entreprise.
Enfin, vers la fin
de sa vie, elle encouragea les jeunes à ouvrir leur propre
Maison de Couture et donna des cours.
Visuel :
Femmes dansantes, photographie © DR
