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· Publié le 5 novembre 2009 à 13h58
Depuis 1972 le Festival d'Automne nous fait vibrer tous les ans.
Découvrez à Paris, en ce moment même la 38ème édition du festival, avec au menu de la danse, du théâtre, de la musique, et bien sur ... du cinéma!
Au programme
1) 15 OCTOBRE au 07 NOVEMBRE : Guy Maddin, rétrospective intégrale
Jeu de Paume- Concorde
1, place de la Concorde
75008 Paris Métro Concorde, accès par le jardin des Tuileries, rue de Rivoli 6€, tarif réduit 4€ ( tarif réduit valable pour les abonnés du Festival d'Automne)Gratuit avec le laissez-passer, dans la limite des places réservées aux adhérents
Né en 1957 à Winnipeg, dans le Manitoba (Canada), Guy Maddin a remis au goût du jour le surréalisme gothique, explorant dans ses films la déviance sexuelle, la répression, la perte et la folie. En seize années, Guy Maddin a réalisé neuf
longs-m
étrages et quatorze courts, véritables triomphes de l'imagination sur les contraintes budgétaires. Ses films se déroulent dans des décors semi-mythiques, dans un proche passé qui n'a jamais existé.Tom Waits, David Cronenberg ou Martin Scorsese font partie de ses admirateurs.
« Quand on lit un livre, on a envie d'être transporté dans des endroits merveilleux, et quelques-unes des histoires les plus marquantes qu'on nous ait jamais racontées sont celles que nous écoutions, enfants, blottis sous des couvertures... Pourquoi n'exercerions-nous pas cette tradition de l'enfance dans des formes adultes qui dégageraient ces émotions que les enfants ressentent ? C'est le but que je me suis fixé pour tous les films que je veux faire. » déclare Guy Maddin.
2) 20 OCTOBRE au 15 JANVIER : Rétrospective James Benning
Centre Pompidou
place Georges Pompidou
75004 Paris
Métro : Rambuteau, Hôtel de Ville
RER : Châtelet-Les Halles
Centre Pompidou
place Georges Pompidou
75004 Paris
3€
Le pays de la cinéphilie a parfois d'étranges absences. La rétrospective James Benning, organisée en collaboration avec le Jeu de paume et la revue Vertigo, présente pour la première fois en France une des œuvres majeures du cinéma contemporain.Soit le plus majestueux et pénétrant portrait de l'Amérique.
« Après avoir terminé North on Evers, j'ai décidé que deux critères me suffiraient pour continuer à travailler. Le premier, faire des films qui m'emmènent dans des endroits où je veux être. Le second, faire une œuvre qui met ma vie dans un contexte plus large. Deux raisons plutôt égoïstes mais très réalisables. » dit James Benning.
3) LE 9 NOVEMBRE À 20H30 : Hommage à Daniel Caux
Les Couleurs du prisme, la mécanique du temps - De John Cage à la musique Techno
Film, Jacquel ine Caux
A l'issue de la projection, Gavin Bryars, piano solo
Centre Pompidou
Durée: 2h
Tarif unique : 10€
Ce film est inspiré par l'itinéraire d'un passeur : Daniel Caux, musicologue, essayiste, homme de radio, découvreur dans le champ des musiques expérimentales, minimales, répétitives, postmodernes, et de la techno, et ceci tout au long de ces 4 dernières décennies particulièrement riches en créations et expérimentations. Son itinéraire aura maintes fois croisé celui du Festival d'Automne à Paris.
Sa récente disparition inverse aujourd'hui les rôles : ces mêmes musiciens, qu'il a ardemment accompagnés, ont souhaité être présents dans ce film. Plusieurs d'entre eux ont joué en direct, comme une dédicace, une de leurs œuvres, spécialement pour ce film. D'autres nous ont autorisés à filmer leur dernière création. Ce film, sorte de « belvédère Daniel Caux », embrasse une part importante et sensible de la création musicale du XXe siècle et témoigne de ces musiques auxquelles ces grandes figures, toujours créatives, sont indissociablement associées.
4 ) LE 13 DÉCEMBRE DE 16h À 18h : Charles Atlas/ Merce Cunningham Cinémathèque Française/salle Henri Langlois
51, rue de Bercy
75012 Paris
Métro : Bercy 6€, 5€ (seniors, demandeurs d'emploi, -26 ans) et 4€ (abonnés du Festival d'automne à Paris)
De 1945 à nos jours, Merce Cunningham - aujourd'hui âgé de 90 ans - n'a cessé de produire, de créer. Ses principes - changement de direction incessant, décentrement des danseurs, absence de transition entre les séquences de mouvement, tonicité contenue - résonnent avec les puissances du cinéma : ouverture de champ, recadrages, ellipses. La collaboration entre Merce Cunningham et Charles Atlas exprime au plus haut point cette rencontre entre l'image et la danse.
« L'espace scénique triangulaire (l'espace vu par « l'œil » de la caméra) a conduit Merce à faire de l'exploitation de la profondeur une méthode de chorégraphie. L'une de ses réussites est d'être parvenu à donner à la danse une impression d'ampleur spatiale dans une zone très réduite, de manière à ce qu'on n'ait pas forcément l'impression que la caméra confine les danseurs à un espace restreint », dit Charles Atlas.
Pour encore plus d'informations aller sur le site du
festival d'automne section cinéma