Après la comédie dramatique multi-récompensée "Au revoir là-haut" (5 Césars...) en 2017, le réalisateur Albert Dupontel a sorti son nouveau film, "Adieu les cons" le 21 octobre 2021.
Bonne nouvelle pour ceux qui n'ont pas eu le temps de le voir sur grand écran, la comédie ressort au cinéma, pour la réouverture des salles, le 19 mai 2021.
Comme dans tous les films qu'il réalise, Albert Dupontel tient l'un des rôles principaux dans "Adieu les cons". Il donne la réplique à Virginie Effira ("Police"...), Nicolas Marié, Jackie Berroyer ("Effacer l'historique"...), Michel Vuillermoz (de la Comédie-Française), Laurent Stocker ("De Gaulle"), Kyan Khojandi, David Marsais et Grégoire Ludig du Palmashow (prochainement dans "Mandibules") ou encore Bouli Lanners ( "Effacer l'historique", "Hippocrate"...),
"Adieu les cons" a reçu 7 Césars à la cérémonie 2021, dont ceux du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur acteur dans un second rôle pour Nicolas Marié.
Synopsis :
Lorsque Suze Trappet (Virginie Effira) apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.
Sa quête administrative va lui faire croiser JB (Albert Dupontel), quinquagénaire en plein burn out, et Monsieur Blin (Nicolas Marié), archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
La bande-annonce :
Critique :
Avec "Adieu les Cons", Albert Dupontel nous fait beaucoup rire et nous émeut aussi. Dans ce film, on retrouve tout ce qu'on aime chez Dupontel.
Son écriture, avec des répliques pas piquées des hannetons, notamment pour Bouli Lanners dans le rôle du médecin de Virginie Effira, mais aussi de savoureuses tirades pour le psy incarné par Michel Vuillermoz.
Son sens de la mise en scène, toujours intéressant, esthétique. Pour la scène où Virginie Effira est face à son médecin et ses résultats d'examen médicaux, le réalisateur utilise notamment des procédés d'images qu'on retrouve dans la série "Good Doctor" pour mettre en 3D les organes, ici le cerveau et son fonctionnement. Et lorsque son personnage tente de se suicider, même dans ce geste malheureux, il reste élégant.
Sa façon de raconter l'histoire qu'il a écrite, poétique, et d'y intégrer les flashbacks, nerveux, vers le passé.
Si le monde dépeint par Albert Dupontel dans "Adieu les Cons" est assez triste, sombre, son film sonne néanmoins comme un conte grâce notamment à la musique qu'il a choisie, évoquant les dessins animés avec des princes et des princesses. Tout un univers.
L'avis de notre chroniqueuse en 1 minute chrono :