Bilan 08-09 : les limites éternelles de pancrate

Par · Publié le 19 juin 2009 à 0h
Prêté la saison d'avant à Sochaux, Fabrice Pancrate est revenu en juin 2008 avec pour ambition de s'imposer enfin à Paris, lui qui est sous contrat dans la capitale depuis 2004. Alors que Hull notamment veut l'acquérir pour former un couloir droit détonant avec Bernard Mendy, Pancrate est finalement resté pour réaliser une saison… assez terne.
» En jambes en début de saison



Ce qui va en fait encourager Le Guen à conserver Pancrate, c'est la bonne forme physique de l'attaquant martiniquais ainsi que les deux buts qu'il inscrit en amical face à Benfica (2-2), où il montrera de belles qualités seul en pointe. Profitant de la suspension de Sessegnon, Pancrate est aligné en ouverture du championnat à Monaco (1-0) aux côtés de Hoarau, dans un 4-4-2. Affûté, il sera très disponible mais ne pourra convertir une grosse occasion. Par la suite, Le Guen alignant un 4-5-1, la place d'attaquant axial est vouée à Hoarau et il doit se contenter, dans un premier temps, de jouer la doublure de Giuly sur le côté droit. Auteur d'entrées volontaires mais pas toujours convaincantes, l'ancien Manceau tente de profiter de ses titularisations en coupes (UEFA+Ligue) afin de se montrer. Il ne marquera qu'un but à Monaco en Coupe de la Ligue et passera au travers en UEFA dans les deux matches face à Kayserispor.



» Le malheur des uns…



Paul Le Guen changeant ses plans début octobre avec la mise en place d'un 4-3-3, Pancrate va profiter de la blessure de Giuly pour être aligné en ailier droit. Une prestation encourageante à Nancy va le remettre en selle et lui permettre de mieux se fondre dans le collectif face à Lorient où il marquera même un but rageur de la tête. A Marseille, il continuera sur sa lancée en étant très actif dans le couloir et en gênant les montées de Taïwo. Mais il se blessera vite lors du match d'après face à Toulouse. Avec le retour de Giuly et la mise en place d'un système qui fonctionne, c'en est fini de la période dorée de Pancrate et il doit se contenter de bouts de match et d'apparitions en coupes. Revenu face à Santander (2-2), sa "faim de jouer" comme il l'avait annoncé au préalable l'amène à faire une très bonne prestation mais il rechutera à City la semaine suivante, avant de relever la tête face à Twente…



» Les coupes comme seule consolation



Paris étant stabilisé en 4-4-2 à plat, Pancrate n'y trouve pas sa place et se contente des coupes. Mais là encore, il ne semble pas à l'aise dans ce couloir droit au milieu. Limité techniquement, il compte sur ses qualités physiques pour assurer le repli défensif devant Ceará. Pas en réussite lorsqu'on lui donne sa chance, tant en UEFA qu'en Coupe de France, il finit la saison de manière anonyme, ne brillant pas lors de ses entrées en jeu.



Alors qu'une prolongation de contrat semblait à l'ordre du jour en septembre et janvier derniers, il n'en a rien été finalement et l'aventure entre le PSG et Pancrate s'achève. Un joueur qui symbolise un peu la légende des "pieds carrés" qui ont été nombreux à venir dans la capitale. Depuis 2004, on a été habitué à ses accélérations dans le couloir, à ses feintes toujours identiques, à ses contrôles ratés et ses centres bien manqués. Même si c'était un élément qui s'est rarement épanché dans la presse pour décrire son mal-être de ne pas être aligné, il n'a jamais vraiment été taillé pour porter le maillot du PSG. Son départ ne manquera surement pas aux supporters mais souhaitons à ce joueur malgré tout de trouver un club, lui qui est au chômage désormais…



» Les stats de Pancrate cette saison



- 38 matches joués (16 en tant que titulaire), 1 484 minutes disputées.

- 2 buts (dont 1 en Ligue 1), 1 passe décisive (en Ligue 1).

- 2 cartons jaunes (dont 1 en Ligue 1).

- Moyenne annuelle PlanetePSG : 4,97.




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Mots-clés : club, bilan, pancrate
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