Coronavirus : une île privatisée pour accueillir des combats d'UFC ?

Par · Publié le 8 avril 2020 à 13h32
On ne rêve pas : le président de l'UFC Dana White a annoncé vouloir privatiser une île pour continuer ses combats. Une décision qui crée la polémique, alors même que l'épidémie de coronavirus continue de gagner du terrain.

Une île privée comme ring  ? Non, ce n'est pas une blague : c'est exactement ce que propose Dana White, le fantasque président de l'Ultimate Fighting Championship, ou UFC. Dans un contexte de crise sanitaire, où les compétitions sportives sont toutes suspendues en raison des mesures de confinement en vigueur, la volonté d'organiser la compétition de MMA, l'une des disciplines du championnat, semble inébranlable. Et ce pourrait ne pas être qu'une blague. 

Ce mercredi 8 avril, le patron de l'UFC déclarait à TMZ qu'il était "à un jour ou deux de sécuriser une île privée". Et Dana White va même encore plus loin, avec la promesse de faire des "combats toutes les semaines" pendant le confinement. Pour le moment, il affirme qu'un accord est sur le point d'être trouvé, sans toutefois donner la localisation de l'île ou annoncer officiellement la reprise de la MMA. 

Pourtant, il se peut que le combat soit déjà "signé". Dana White a même précisé dans l'un de ses récents tweets que la chaîne ESPN avait acheté "100%" des droits télé pour diffuser le combat. Il aurait lieu le 18 avril 2020, opposant Tony Ferguson à Justin Gaethje. Quant à la localisation, le mystère reste entier ! Le président de l'UFC laisse le suspens entier, puisqu'il précise que l'affrontement se déroulera "somewhere on EARTH" (traduction : "quelque part sur TERRE").

 

 

Forcément, l'idée fait jaser sur les réseaux sociaux. Entre gêne et indécence, les réactions pleuvent et font rarement l'éloge du projet. Pour rassurer les sceptiques, le patron du championnat donne toutes les garanties pour les personnes impliquées dans le combat, en précisant qu'elles feront l'objet d'un "contrôle médical". Reste à savoir si les dispositions sanitaires prévues plairont aux instances internationales. L'opinion publique, elle, condamne fermement ce type d'initiatives. 

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