Ligue 1 : aulas donne des leçons à paris

Par · Publié le 29 janvier 2010 à 0h
Jean Michel Aulas fait une sortie dont il a le secret, dans les colonnes du Parisien. Un long entretien dans lequel il est intarissable sur son adversaire de dimanche, le PSG, distribuant les bons et les mauvais point avec une suffisance qui n’a d‘égal que son manque de savoir vivre.
Il compte tout d’abord assister à une victoire de l’OL, qui "n’est pas en crise" mais "manque de chance avec les arbitres", contre Paris "l’un des concurrents de Lyon pour les trois premières places". Dans un premier round, il consent à passer un peu de pommade : "Ce sera un gros match entre les deux équipes les plus importantes du championnat, même si elles ne sont pas aux premières places. Le PSG a de la moelle. C’est un match qu’il ne faudra pas perdre et surtout gagner." Mais cette mise en bouche avalée, le président va faire feu de tout bois et tirer sur l’ambulance avec un plaisir et une mesquinerie toute personnelle :



Une rancune à éponger contre Canal +

"Canal + n’a pas laissé le PSG en bon état. Plutôt que de donner des leçons de management à ceux qui réussissent, Canal ferait mieux de s’interroger sur ce qui s’est passé. Les dirigeants de la chaîne étaient aux commandes et avaient les moyens. Il y a eu un mauvais passage qui tarde à se résoudre."



Paris ne joue pas dans la même cour que Lyon sur le mercato

"Sur nos derniers recrutements, nos concurrents s’appelaient plutôt Chelsea, Milan, Barcelone. Paris est à la fin d’un cycle difficile et aborde une nouvelle ère. Après avoir épongé les pertes structurelles, je suis persuadé que les actionnaires du PSG vont investir et se consacrer aux fonds propres qui sont la seule solution pour atteindre la performance. J’ai confiance en Sébastien Bazin."



Robin Leproux et Antoine Kombouaré sont bien gentils

"Nos relations sont très bonnes. Robin avait réagi de manière spontanée, sans trop d’expérience, ce qui m’a amené à être un peu vif dans mes propos. Je m’en suis excusé même si le terme utilisé (puceau) était particulièrement approprié. Il n’était pas le seul à réagir trop vite. Notre ami Antoine avait soufflé sur les braises un peu activement. Robin est quelqu’un de droit, qui apprend tous les jours le métier. Président à Paris est encore plus difficile qu’à Lyon."



Une fois de plus, c’est avec une extrême condescendance que Jean-Michel Aulas traite le PSG, cherchant visiblement à attirer les parisiens dans sa triste arène médiatique. Souhaitons que ceux-ci aient l’intelligence de laisser ces provocations lettres mortes, sinon le président lyonnais aura une fois de plus réussi sa sortie en échauffant les esprits avant un match capital.




Informations pratiques
Commentaires
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche