Le saviez-vous ? - le licenciement de peyroche

Par · Publié le 7 juillet 2010 à 0h
Chaque semaine, PlanètePSG vous offrira l'opportunité de découvrir une anecdote liée à la vie du club. Cette semaine, nous vous proposons de revenir sur un épisode datant du 28 mars 1985, période où le PSG s'apprêtait à finir une saison décevante. Classé quatrième de l’exercice précédent, les Parisiens, coachés par un certain Georges Peyroche, occupait la treizième place. Francis Borelli, Président du PSG, trancha dans le vif…
La saison 1984-1985 ne répondait pas aux espérances des dirigeants du PSG. Lanterne rouge après 7 journées, le club réussit à se redresser au fil des matches à l’instar de certains joueurs qui retrouvèrent toute leur classe comme Safet Susic, auteur de cinq passes décisives lors d’une époustouflante rencontre face à Bastia (7-1) au mois de septembre. Si le PSG remonte petit à petit au classement, c’est aussi grâce à la coupe UEFA, qui permet aux Parisiens de respirer un air différent et de se galvaniser. Mais c’est également cette compétition qui va les refaire chuter. En s’inclinant devant Vidéoton (Hongrie) en seizièmes de finales, la crise au PSG éclate de plus belle. Une fracture entre l’entraîneur et certains cadres apparaît. Susic ira même plus loin en déclarant : "Le président et ses amis dirigeants ne savent pas recruter". (*) Si peu à peu, les cadres retrouveront le terrain, le PSG ne se trouve toujours pas dans la situation espérée. Treizième après 30 journées de championnat, Peyroche se sait menacé. Il le sait d’autant plus que son président, lui répète depuis quelques mois : "Coach, je ne risquerai pas ma place de président. Je vous licencierai, s’il le faut, mais je resterai Président". (*) En avril 1984, c'était Borelli qui rappela Peyroche à la tête du club après son passage de 1979 à 1983.

Si la tension semblait alors être au plus haut et que Peyroche se doutait du résultat, il n’imaginait sans doute pas la manière. Tandis qu’il allait se faire opérer d’une arthrose de la cheville et qu’il venait de subir une piqure anesthésiante, Peyroche, sur un brancard, juste avant d’entrer dans l’ascenseur afin de se rendre en salle d’opération, voit Francis Borelli débarquer, suivi de Christian Coste (qui s’occupait de la réserve). Borelli annonce alors à Peyroche qu’il ne sera plus l’entraîneur du PSG et que Monsieur Coste le remplacera. Une annonce qui eut de quoi choquer le personnel de l’hôpital, et aujourd’hui encore, Peyroche en garde un amer souvenir : "Moi j’étais tellement des les vapes avant l’opération que je n’ai pas pu réagir". (*)

Ce fut la fin de l'histoire d'amour entre Georges Peyroche et le Paris Saint-Germain. Une histoire dans laquelle il aura laissé sa trace. Peyroche, qui fut champion de France de Division 1 en tant que joueur avec l’AS Saint-Etienne en 1957, fut également l’entraîneur qui gagna les deux premiers titres du PSG. Les Coupe de France 1982 et 1983. Peyroche, c’est également 211 matches sur le banc du PSG. Un seul le dépassera, Luis Fernandez, avec 244 rencontres.

*"La folle histoire du PSG" (ed. prolongations)


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Mots-clés : club, borelli, peyroche
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