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· Publié le 28 janvier 2010 à 16h05
Avec
Yves Lecoq cela fait bien longtemps maintenant que nous nous côtoyons.
D’ailleurs, il fait un peu partie de la famille. Depuis le temps qu’il squatte le
salon, depuis les années qu’il incarne le pape de l’information
(détournée ?). Pourtant
aujourd’hui, c’est moi qui lui rends une petite visite. Exit le masque de PPDA
et autres grotesqueries télévisuelles : le voilà, sextagénaire pimpant,
sur la scène Gaveau dans son Impolitic Show.
Costumes et accessoires, lumières et
musiques, c’est un véritable spectacle qui consacre le talent de Lecoq. D’une
seconde à l’autre il est Alain Delon puis Michael Jackson. L’instant suivant il
raille le couple présidentiel. Culoté ? Pas complètement.
Le gouvernement n’a-t-il pas toujours été terrain d’amusement ? Celui en
cours recèle d'ailleurs de potentiel…
Alors il titille Carla, bouscule Nicolas, caricature Bernadette et interprète
Jacques, de vrais instants de plaisirs mais il ne s’en tient pas là. Il se
réincarne en Tortue, invite Chantal Goya et parodie Amy Winehouse. 20 ans de
Guignols n’auront pas laissé Lecoq sur
la touche, bien au contraire, il chante tantôt Johnny, tantôt Julien Doré. Oui, il est comme ça Yves, à la pointe de
l’information et disposé à en découdre avec toutes les générations.
En quelques heures, il passe du statut d’ami invisible au sympathique schizophrène,
d’ailleurs en rentrant, on a envie de rallumer son poste de TV… pour le retrouver. Et puis
surtout, on se dit que finallement, même dans le 8ème on peut rire de tout.