4.48 Psychose est un cri féroce contre un monde extérieur ressenti d’autant plus violemment que le personnage ne fait plus de différence entre le monde et sa propre identité. Lorsque tout se confond, vie éveillée et vie rêvée, lorsque les frontières s’effondrent et que la psychose est totale, il est incandescent d’être au monde, et cette incandescence est la lucidité à l’état brut, ce que René Char disait être « la souffrance qui se rapproche le plus du soleil ».
C’est la vérité de notre rapport au monde qui est au cœur de ce texte.
Dans 4.48 Psychose Sarah Kane rend visible une interdépendance entre un chaos intérieur et un chaos extérieur, une incapacité radicale à vivre au monde, à s’en accommoder et à s’en délivrer.
De Sarah Kane
Mise en scène Telmo Herrera
avec Gwendale Rizat-Sibourd
Musique Miguel Arcos
Tous les lundi et mardi à 19h.
Jusqu'au 31 janvier 2006.
Relâche le mardi 20 -horaire exceptionnelle le mardi 27 à 21h.
16 euros TR:12 euros