Rock en Seine 2019 : on y était, on vous raconte

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Par Caroline de Sortiraparis · Photos par Caroline de Sortiraparis · Publié le 26 août 2019 à 12h25
Le festival de Rock en Seine a repris du poil de la bête ces vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 août 2019 au Domaine National de Saint Cloud grâce à la présence, le vendredi, des britanniques de The Cure mais pas que. Aphex Twin, Foals ou encore Royal Blood auront aussi réussi à séduire les oreilles des festivaliers lors de la dernière journée.

Nouvelles scènes avec la Scène des 4 vents (et donc la suppression de la Scène du Bosquet) et une scène Firestone à la place de celle de l’Industrie, nouveaux espaces food, et retour aux sources avec une programmation plus rock que l’année passée… L’édition 2019 de Rock en Seine a réconcilié les festivaliers de la première heure notamment grâce à la présence de The Cure, Foals, Royal Blood mais aussi Eels ou encore The Murder Capital et We Hate you Please Die qui ont su faire chavirer le cœur des amoureux de rock.

Retour sur cette édition 2019 forte en belles surprises et qui a réuni près de 100 000 festivaliers !

Il suffisait de faire quelques pas sur le site de Rock en Seine pour comprendre très rapidement que les fans européens de The Cure s’étaient donnés rendez-vous en grand nombre au Domaine de Saint Cloud le vendredi 23 août pour voir leur groupe fétiche. Tenues très sombres avec t-shirts à l’effigie du groupe, maquillages dégoulinants et cheveux hirsutes dressés sur la tête… oui les fans de Robert Smith étaient bien là. Mais en attendant l’arrivée des britanniques sur la grande scène à 21h, les festivaliers ont pu déambuler d’une scène à l’autre à la recherche de belles découvertes.

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Et on peut dire qu’il y en a eu avec les jeunes français de We Hate You Please Die, originaires de Rouen. Leur style ? Un savant mélange de rock bien énervé et dynamique aux riffs électrocutés. Composé de deux filles et deux garçons, le chant alterne entre les cris étranglés du leader et la voix plus douce de la bassiste. Venu défendre son album 'Kids Are Lo-Fi' sorti en octobre dernier, la formation n’a laissé personne indifférent !

Autre bonne surprise avec les filles de Let’s Eat Grandma sur la scène Firestone. Composé de Jenny Hollingworth et Rosa Walton, amies d’enfance, ce duo britannique dévoile un univers envoûtant emprunt à la pop expérimentale. Incroyablement complices sur scène, les deux acolytes ont hypnotisé l’assemblée grâce à leurs mélodies oniriques et leurs voix juvéniles.

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Puis ce fut au tour de l’artiste féminine de l’année de faire son entrée sur la grande scène. Jeanne Added nous a proposé une très belle et transcendante prestation entourée pour l’occasion du chœur Accentus. Offrant une toute autre dimension à certains morceaux, cette proposition originale, à l’initiative de Rock en Seine, a été une vraie bonne surprise avec une Jeanne Added, rayonnante et bien présente, occupant l’ensemble de la scène et de l’avant-scène.

Si Jeanne Added a fait honneur à son dernier opus en date, baptisé 'Radiate', elle n’en a pas oublié pour autant les hits extraits de son excellent premier album, 'Be Sensational', plus profond et rock à notre goût.

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Direction ensuite la scène de la Cascade pour retrouver l’américain de Eels. Avec son chapeau sur la tête et ses lunettes vissées sur le nez, Mark Oliver Everett en impose. Fondateur, chanteur, compositeur, parolier, multi instrumentiste du groupe, l’artiste a donné le ton dès le début. Juste et impeccable, Eels n’a plus ses preuves à faire depuis un bon bout de temps. Et ce n’est pas son dernier et excellent dernier opus, 'The Deconstruction', qui prouvera le contraire.

Ce fut enfin au tour de The Cure de débouler sur scène à 21h pétantes. Visiblement heureux de se retrouver face à autant de festivaliers, Robert Smith n’a pas attendu longtemps avant de débuter son set qui a incontestablement subjugué les fans jusqu’à la dernière minute.

« Just Like Heaven », « Lullaby », « Boys don’t Cry », « Close To Me », « Friday I’m in Love » ou encore « Pictures of You »… tous les tubes du groupe ont été joués avec brio face à des fans conquis, heureux de retrouver leur groupe fétiche après plusieurs années d’absence en France.

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Seul bémol : le volume sonore trop faible et l’absence de rappel au niveau de la régie. Résultat ? Pour celles et ceux qui n’avaient pas la chance d’être dans les premiers rangs, il était plus difficile de rentrer dans le show, aux côtés de voisins bruyants se racontant leurs dernières anecdotes de vacances...

Samedi, autre ambiance et autre tranche d’âge avec des festivaliers plus jeunes mais surtout en moins grand nombre. Il faut dire que la journée du samedi 24 août manquait tout simplement de têtes d’affiche au son bien rock !

Il y avait peu de monde à 15h30 devant la Grande Scène pour assister à la performance, pourtant dynamique et enjouée, des 7 français de Catastrophe.

Il faudra patienter 1h30 pour voir débarquer un peu plus de festivaliers devant le savoureux set du Louis Cole Big Band. Derrière ce nom, se cache Louis Cole, à la fois chanteur, compositeur, mais aussi producteur. Arborant des tenues en forme de squelette, le collectif a multiplié les mélodies électro funk sous les yeux ravis du public.

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Autre ambiance avec la très jeune norvégienne de Girl in Red. Visiblement comblée d’être sur la scène de la Cascade, la nordique a montré de quel bois elle se chauffait à seulement 20 ans et pouvait déjà compter sur sa solide base de fans pour électriser le reste du festival. Des fans euphoriques d’entendre en live les hits « I Wanna Be Your Girlfriend », « We Fell In Love in October » ou encore « Summer Depression ».

Pour la suite des festivités, les festivaliers ont eu droit à la jeune Canadienne Tommy Genesis, au duo électro de Polo & Pan mais aussi au hip hop français de Alpha Wann

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ll faudra attendre 21h pour que l’hystérie monte d’un cran avec la présence de Jorja Smith. Révélation néo-soul de l'année, la jeune artiste anglaise d’origine jamaïcaine a su envoûter une bonne partie de la foule avec ses mélodies à la fois soul et jazzy, le tout porté par cette incroyable voix.

Pour terminer cette journée du samedi 24 août, le festival Rock En Seine avait misé sur le phénomène Major Lazer qui avait déjà enflammé le festival en 2013. Grâce à des hits tels que « Lean On », « Cold Water » ou encore « Know No Better », le célèbre trio, composé des DJs Diplo, Jillionaire et Walshy Fire, a réussi à faire danser une bonne partie du public !

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Dimanche 25 août, pour son ultime journée, Rock en Seine avait décidé de mettre de nouveau le rock à l’honneur pour notre plus grand bonheur !

Et ça commencait avec les irlandais de Two Door Cinema Club qui ont enchanté le public notamment en interprétant en fin de set leur hit « Sun ».

Autre ambiance avec les britanniques de Bring Me The Horizon qui ont réveillé les quelques festivaliers endormis ! Venus défendre leur dernier opus en date, baptisé ‘Amo’, Oliver Sykes et ses acolytes n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir au final une belle scénographie avec retransmissions de vidéos et visuels, canons à CO2, danseurs masqués et une bonne dose d’énergie.

On ne perd pas une minute et on a filé découvrir sur la scène Firestone les irlandais de The Murder Capital, véritable coup de cœur de cette édition 2019 !

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Il y a tout d’abord cette voix grave et rocailleuse de son chanteur James McGovern, puis ses amis musiciens, enragés et déchaînés sur scène. Et puis il y a ce son, qui n’est pas sans rappeler celui de New Order, Joy Division, ou encore Idles ; un style post punk dont seuls les britanniques semblent avoir le secret. Au final, on a été transporté par leur musique et leur énergie transcendante qui ont fait beaucoup de bien à nos oreilles !

Autre savoureux moment avec – une fois encore – les britanniques de Royal Blood. Célèbre duo proche des White Stripes, des Black Keys ou encore des Kills, les deux compères Mike Kerr et Ben Thatcher (à la complicité évidente) ont livré un set aussi dynamique qu’électrique avec des morceaux implacables comme « Lights Out », « Figure It Out » ou encore « Out of the Black ».
Puissant, direct et efficace : voilà un set comme on les aime !

Moment spécial lorsque Jon Theodore, batteur de Mini Mansions et des Queens of the Stone Age, est venu rejoindre Ben Thatcher sur le solo de batterie.

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L’ambiance n’est pas retombée, loin de là, avec la prestation des britanniques de Foals. Venu défendre son dernier opus ‘Everything Not Saved Will Be Lost’ avec une scénographie très végétale, le groupe a prouvé qu’il faisait bel et bien partie des artistes incontournables de la scène rock d’outre manche. Mention spéciale pour la fougue de son leader Yannis Philippakis et cette énergie insatiable et communicative.

Enfin, c’est une ambiance électro qui s’est invitée sur la Grande Scène pour la clôture du festival avec la présence exceptionnelle de Richard David James, plus connu sous le nom de scène d’Aphex Twin. Grâce à une scénographie lumineuse et travaillée, l’artiste électro a su hypnotiser une grande partie des festivaliers, les faisant danser sur ses innombrables mixes.

Et vous, quels ont été vos coups de coeur pour cette édition 2019 de Rock En Seine

Attention, notre dernier passage remonte à plus de 4 ans, le cadre et l’expérience ont pu évoluer.

Informations pratiques

Lieu

1 Avenue de la Grille d'Honneur
92210 Saint Cloud

Accès
Métro : Ligne 10 terminus Boulogne-Pont de St-Cloud,

En tramway : T2 [Pont de Bezons-Porte de Versailles], arrêt Parc de St-Cloud

En Bus : Lignes 52, 72, 126, 175, 460, 467, arrêt Parc de St-Cloud
Ligne 160 terminus Pont de St-Cloud-Albert Kahn
Ligne 260 arrêt Rhin et Danube-Musée Albert Kahn

Site officiel
www.rockenseine.com

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