Clubs et discothèques : l'Etat annonce une aide financière pour les établissements de nuit

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 26 juillet 2020 à 13h53
Alors que les clubs et discothèques sont fermés au moins jusqu’au mois de septembre, l’État annonce une aide financière destinée aux établissements de nuit, à hauteur de 15 000 euros par mois maximum pendant trois mois.

Depuis leur fermeture en mars dernier, en raison de la crise sanitaire, les lieux festifs, clubs, discothèques et boîtes de nuit se retrouvent aujourd’hui dans des situations financières très compliquées. En raison des règles sanitaires strictes et de la distanciation sociale nécessaire, ces établissements de nuit doivent rester fermer au moins jusqu’au mois de septembre. Beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui menacés de disparaître.

Après la publication d’une tribune et l’organisation de plusieurs manifestations réclamant la réouverture de leur établissement au plus vite, l’État leur a enfin répondu en annonçant la mise en place d'une aide financière.

Le 24 juillet dernier, le ministre délégué aux PME, Alain Griset, a dévoilé un dispositif de soutien financier concernant les frais fixes de ces établissements festifs. Ainsi, les loyers, les factures d’eau et l’électricité seront pris en charge à hauteur de 15 000 euros par mois maximum pendant trois mois. Une aide revue à la hausse, en comparaison des 5000 € initialement prévus. « Ce plafond couvre les charges d'environ 85 % à 90 % des établissements du monde de la nuit », a indiqué Alain Griset. Selon le ministre délégué, le coût de ce dispositif est évalué à 50 millions d'euros pour 1600 entreprises concernées.

Dès le 10 septembre, les clubs et discothèques auront droit à des dérogations afin d’avoir accès aux aides du fonds de solidarité aux entreprises.  

Une mesure saluée par les différents représentants du secteur, le Groupement national des indépendants hôtellerie et restauration (GNI-HCR), l'association française des exploitants de discothèques et dancings (AFEDD), l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL).

« La réunion était intéressante, avec des prises de décision très rapides qui vont nous permettre de tenir quelques semaines supplémentaires avec cette crise », a déclaré Michaël Fox, du GNI. En revanche, le SNDLL explique que « le contenu des échanges ne répond pas à toutes nos demandes », évoquant notamment la réouverture tant attendue des établissements. Le ministre délégué a en effet confirmé qu'« il n'y a pas de date prévue de réouverture » pour les établissements de ce secteur.

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