Emmanuel Macron s'est rendu à Clermont-Ferrand, mardi 8 septembre 2020, pour y rencontrer notamment les élèves et les formateurs du pôle de formation aéronautique du lycée Roger-Claustres, à Aulnat, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). C'est là que le président a choisi de dévoiler certaines mesures, prises pour les jeunes, fortement touchés par la crise économique engendrée par le Coronavirus.
Le président de la République a annoncé que le dispositif « cordées de la réussite », prévu pour aider les jeunes à accéder à l’enseignement supérieur et aux filières sélectives, passerait de 80 000 à 200 000 places, tout cela dans le but de soutenir et promouvoir « l’égalité des chances ».
Emmanuel Macron a assuré que les élèves seraient suivi dès la classe de 4e, « pour qu'aucun jeune ne soit laissé de côté », et que l'on ne puisse jamais parler de « génération sacrifiée ». « Cette nouvelle "cordée de la réussite", nous allons la passer de 80 000 aujourd’hui à 200 000 [places], avec ce système de bourses, avec le renforcement des moyens que nous allons mettre en place, pour permettre d’identifier, dès la 4e, des jeunes et de les emmener jusqu’à l’après-baccalauréat, a déclaré le président. C’est un formidable levier, par l’éducation et l’accès jusqu’au supérieur, d’égalité des chances, avec aussi un lien permanent avec l’entreprise. »
Dans la foulée, le président Macron a également confirmé sa volonté d'augmenter le nombre d’internats d’excellence, destinés à aider les jeunes issus de milieux défavorisés ou vivant loin de l’offre scolaire. Ces internats passerait d’« un peu moins d’une quarantaine » actuellement à « un par département » d’ici à la rentrée 2022. L'apprentissage et l'alternance devraient eux aussi être revalorisés, comme l'a promis le président.
Les lycéens issus de milieux populaires veulent réussir. Mais tous n’ont pas les mêmes chances que leurs camarades.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 8, 2020
Les « Cordées de la réussite » leur permettent de poursuivre dans l'enseignement supérieur.
80 000 étudiants en bénéficient déjà : portons ce nombre à 180 000 ! pic.twitter.com/8giLmarvMk