Retraites : vers une grève reconductible à la SNCF "dès la mi-février" ?

Par Caroline de Sortiraparis · Photos par Cécile de Sortiraparis · Publié le 25 janvier 2023 à 9h04
Alors que certains se préparent pour la prochaine grève interprofessionnelle prévue le 31 janvier, d’autres réfléchissent déjà à l’après. C’est notamment le cas pour deux syndicats de la SNCF. Dans un communiqué, la CGT-Cheminots et SUD-Rail proposent de faire grève pendant deux jours consécutifs les 7 et 8 février. La possibilité d’engager une grève reconductible "par période de 24 heures dès la mi-février" est aussi sur la table.

Les vacances de février sont-elles menacées ? Selon les zones, les vacances d’hiver doivent débuter le 4 février et se poursuivre jusqu'au 6 mars 2023. Mais les grèves contre la réforme des retraites pourraient bien bousculer les projets de nombreux Français.

La prochaine grande journée de grève et de manifestations interprofessionnelles doit se tenir le 31 janvier 2023. Mais plusieurs syndicats de différents secteurs commencent déjà à réfléchir à l’après.

A la SNCF, deux syndicats évoquent déjà la possibilité de poursuivre le mouvement, voire de le durcir au mois de février. Ainsi, dans un communiqué publié le 24 janvier, la CGT-Cheminots dévoile deux pistes possibles, à commencer par l'organisation de deux journées consécutives de grève les 7 et 8 janvier. Si les fédérations UNSA-Ferroviaire et CFDT Cheminots ont pour l'heure répondu négativement à cette proposition, SUD-Rail en a accepté le principe.

Autre piste proposée par la CGT-Cheminots si le gouvernement ne retire pas son projet de réforme des retraites ? Celle d’une grève reconductible « par période de 24 heures dès la mi-février ». Là encore, UNSA Ferroviaire et la CFDT Cheminots n’ont pas souhaité donner suite à cette proposition. En revanche, SUD-Rail « n’était pas fermée au principe » est-il précisé dans ce communiqué.

Alors, faut-il redouter des grèves pendant les vacances d’hiver ? Pour l’heure, il est encore trop tôt pour le dire. La grève nationale du 31 janvier va être déterminante dans le rapport de force avec l’exécutif. D’ailleurs, la CGT-Cheminots appelle à faire du 31 janvier prochain « une journée d’action interprofessionnelle puissante, dans la dynamique de celle du 19 janvier et dans l’unité la plus large ».

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